"Vé ! Voilà le Fernand d’elle !"
Apostrophé de la sorte par sa future belle-mère, c’est ainsi que se créa le nom de scène de ce comédien de légende !

Fernand-Joseph-Désiré Contandin est né le 8 mai 1903 à Marseille. Il saluait son public pour une ultime fois le 26 février 1971. Au lendemain de sa mort, Pagnol écrivait : "…cette lampe magique qui rallume les génies éteints !"

...Fils d'un acteur de vaudeville, et frère du comique Francinel qui marche sur les traces du père, le jeune Fernand Contandin, ne rêve que de planches et de bravos et connaît par cœur l'essentiel du répertoire de Polin. Son premier véritable engagement sera à l'Eldorado de Nice, en 1922, avec un répertoire de comique troupier. Venu tenter sa chance à Paris, on le retrouve à l'Odéon, puis à Bobino, où il triomphe à partir de 1928, et surtout au concert Mayol où il reste l'un des derniers à perpétuer la tradition du troupier.

Le succès de ses films sera tel - il en tournera une centaine, entre 1930 et 1970 - qu'il en viendra peu à peu à abandonner le tour de chant et non pas sa carrière de chanteur, car nombre de ses longs métrages seront prétexte à des chansons : "Hector" du film Monsieur Hector, "Un dur, un vrai, un tatoué", du film Raphaël le Tatoué...

(Extrait de la biographie rédigée par Marc Robine - compilation Disques Pathé)

...De 1928 jusqu'à sa mort, soit pendant plus de quarante ans, Fernandel ne cessera d'enregistrer ; sa discographie comptera plus de 350 titres. De 1933 à 1943, Fernandel tourne 48 longs métrages. Il chante dans trente trois d'entre eux. Pour la plupart, les chansons sont le plus souvent signées Jean Manse, qui était non seulement le beau-frère de Fernandel, mais aussi son parolier et son conseiller…

Marcel Pagnol, à qui il doit une bonne part de sa notoriété, lui donna l'occasion, dans Angèle, de prouver ses véritables talents d'acteur…

(Extrait de la biographie rédigée par Gérard Roig - compilation Frémeaux & Associés)

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