Ricardo Araujo

Ricardo Araujo

Né à Bogota (Colombie) en 1978, et issu d’une famille d’artistes, Ricardo Araujo berce depuis son plus jeune âge dans l’univers abstrait de la peinture et de la musique. En 1998, il commence ses études musicales à Bruxelles avec la pianiste Lile Tiempo, et en 1990, élève de Marie-Louise Toupouzien, il remporte une grande distinction auprès du Jury Supérieur de Belgique dans le niveau excellence. A l’âge de 12 ans, il se présente pour la première fois en récital à Bruxelles, dans un programme Bach et Mozart, et 7 mois plus tard fait ses débuts avec l’orchestre de chambre du Conservatoire Royal de Bruxelles où Martha Argerich le remarque.

En 1991, de retour en Colombie, il continue parallèlement à sa formation de pianiste, sa formation de compositeur et de chef d’orchestre. Il devient très vite l’assistant de Dimitr Manolov, puis le deuxième chef de l’Orchestre Symphonique de Colombie. Avant de quitter son pays en février 1998 pour s’installer à Paris, Ricardo Araujo se tourne entièrement vers la composition et la direction d’orchestre, et dirige notamment La Traviata à l’Opéra de Colombie.

Musicien au parcours atypique, Ricardo Araujo privilégie la réflexion et la recherche d’une union entre la pensée du compositeur et son identité propre. Au fil des années, Araujo tend à délaisser une virtuosité immédiate au profit d’une recherche de couleurs et de pensées, cherchant toujours à retravailler chaque ouvre pour la rendre actuelle et ainsi la projeter dans le futur. “La musique du passé doit nous servir pour comprendre notre présent car l’ouvre des grands hommes se doit d’être regardée avec des yeux contemporains pour qu’elle puise renaître et nous parler pleinement”.

Depuis 1993, Ricardo Araujo se produit en concert en Amérique Latine (Bogota, Caracas, Vina del Mar, Santiago du Chili, Buenos Aires, Carthagène) ainsi qu’en Europe (Bruxelles, Namur, Paris, Chartres, Dijon, Vienne, Bonn, Dresde, Bamberg, Nuremberg, Lausanne, Londres, Rome...)

En tant que chef d’orchestre, outre son poste avec l’orchestre symphonique de Colombie, il dirige la création de plusieurs ouvres lors de l’édition 1997 du festival de musique contemporaine de Bogota, puis en 1999, dirige du piano des concertos de Mozart avec l’orchestre Santa Cecilia de Rome.

Ricardo Araujo a travaillé avec des personnalités telles que Michel Merlet, Vladimir Askenasy, Marek Janovski, Henri Dutilleux, et Misislav Rostropovich. Il s’est produit notamment au Conservatoire Royal de Bruxelles, au Teatro Teresa Carreño de Caracas, au Teatro Municipal Santiago de Chile, au Teatro Colon de Buenos Aires, à la Salle Cortot de Paris, au Bayerische Staatsphilharmonie de Bamberg, à la Sale Métropole de Lausanne, au Wiener Konzerthaus de Vienne, au Teatro Heredia de Carthagène, au Teatro Cristobal Colon de Bogota...

Chef d’orchestre, il a dirigé l’Orchestre Symphonique de Colombie (à partir de 1996), et à partir de 1998, l’Orchestre de l’Opéra de Paris, l’Orchestre Radio-Sinfonieorchester de Stuttgart, l’Orchestre Symphonique du Bayerische Staatsphilharmonie...

En 2003, il devient assistant de William Christie lors de la création à l’Opéra National de Paris des Boréades de J.P.Rameau, et l’assistant d’Armin Jordan avec la reprise de Cosi fan Tutte de Mozart. Cette même année, il est invité à jouer deux récitals en Colombie qui sont unanimement salués par la presse de son pays. Depuis février 2004, il est régulièrement invité au Cercle de l’Union Interallié à Paris.

Artiste engagé, Ricardo Araujo aide activement le Rotary Club de Colombie en parrainant le projet “Mecenazgo Rotario qui vise à promouvoir des jeunes talents, avec plusieurs concerts de bienfaisance ainsi que l’enregistrement d’un CD. En 2005, le Rotary Club invite Ricardo Araujo à jouer le concerto n°23 de Mozart pour célébrer le centenaire de Rotary International.

En Mars 2005, il est nommé comme directeur Musical du nouvel Opéra et Festival de Cartagena de Indias et est chargé de la programmation.

Compositeur, quelques-unes de ses ouvres ont été créées lors de concerts en Colombie et en Europe, lors d’événements comme le festival International de Musique Contemporaine de Bogota ou le Festival de Gérberoy en France, par des interprètes comme Eduardo Herrera, Oscar Hernandez, Dimitr Manolov, Anne-Julie Kerhello... Son travail s’est vu récompensé en Colombie du prix Unitec pour la musique d’un court métrage. En 2001 il travaille à l’IRCAM ou il réalise deux ouvres de musique électronique qui seront par la suite remaniées pour orchestre symphonique.

En 2007, soucieux d’unir les talents d’un continent, Ricardo Araujo fonde avec l’aide des missions diplomatiques des pays d’Amérique Latine le New Latin Américan Philharmonic Orchestra et en devient son directeur musical. Sous son impulsion, l’orchestre se donne comme mission de défendre le répertoire symphonique d’un continent pour le faire vivre et aimer, tout en découvrant de nouveaux talents.

Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.

De 1999 à hier - Ricardo Araujo

Concert pour la Paix

Cathédrale Sainte-Croix des Arméniens, Paris

du 29 mars au 26 avr. 2008
MUSIQUE & DANSE Terminé
  • De : Wolfgang Amadeus Mozart, Ricardo Araujo, Franz Schubert
  • Avec : Anne-Julie Kerhello
L’orchestre souhaite à travers sa musique être un symbole d’espoir et de paix. Solidaire d’un peuple meurtri par plus de quarante ans de violence, le New Latin American Philharmonic entend dédier ce concert aux victimes des guérillas et particulièrement à tous ceux et celles qui sont retenus en otages depuis tant d’années.
Kerhello-Araujo

Cathédrale Sainte-Croix des Arméniens, Paris

du 15 nov. au 10 déc. 2007
MUSIQUE & DANSE Terminé
  • De : Heitor Villa-Lobos, Piotr-Ilitch Tchaïkovski, Giuseppe Verdi, Giacomo Puccini, Ricardo Araujo, Astor Piazzolla, Isaac Albéniz, Carlos Gardel, Astor Piazzolla
  • Avec : Anne-Julie Kerhello, Ricardo Araujo
La Soprano Anne-Julie Kerhello et le Pianiste Ricardo Araujo présentent à la Cathédrale Sainte-Croix des Arméniens, un récital avec des oeuvres de Villa-Lobos, Tchaïkovski, Verdi, Puccini, Gardel et Piazzolla, ainsi que la création d’un Ave Maria de Ricardo Araujo.