Nicole Genovese

Franco-finlandaise, enfant d’une école nationale (Esad, Paris) et du Théâtre de la Traverse (Nice), elle participe à la création d’un groupuscule de poètes obscurs qui a sévi dans les sous-sols de la Seine-Saint-Denis (collectif Le foyer), rend hommage à des auteurs morts en Russie, a tâté du Vieux-Colombier de la Comédie-Française avec J.-L. Hourdin, cofondé deux revues de théâtre pirates, fait un seul stage Afdas en dix ans (Tg STAN), a parlé le Rebotier avec Jacques sur les scènes nationales françaises et suisses, fait du tissage.

Elle affectionne A. Liddell, A. Kaurismäki, F. Lordon, les mathématiques et H. Arendt, collabore avec J. Lacoste, T. Croisy, LA gALERIE (C. Champinot), R. Chaillon et quelques fidèles compagnons qu’elle a retrouvés dans Ciel ! Mon placard (2014-2018), pièce dont elle est l’auteur et qui rend hommage à l’âge d’or du théâtre de boulevard des années 1970-80, créée à La Loge, puis reprise en ouverture de saison au Théâtre du Rond-Point des Champs-Élysées avant de partir en tournée internationale.

À présent, il est question de collaboration avec l’artiste suisse J. Maillard (Imposture posthume, Les sentiers qui bifurquent ou le pire des spectacles possibles (compte tenu des conditions initiales, pas dans l’absolu) dont la prochaine création est prévue au printemps 2021 à l’Arsenic (Lausanne).