Mezzo soprano française, Mathilde Cardon obtient ses diplômes au CNR de Lille. Bénéficiant d'une bourse d'étude des Fondations Polignac, elle se perfectionne auprès de Tom Krause et d' Udo Reinemann et lors d'académies d'été, master classes ou formation professionnalisante de l'Abbaye de Royaumont. Soliste d'oratorios, elle se produit pour de nombreux ensembles dans des oeuvres de Bach, Mozart, Pergolèse, Mendelssohn, Händel, Vivaldi, Berlioz, Donizetti.

En 2010/2011, elle est Didon et l'Enchanteresse dans Didon et Enée de Purcell sous la direction d'Olivier Dejours, Fragoletto des Brigands d'Offenbach sous la direction de Jean François Droulez, la Sorcière du Placard au Balais de Landowski sous la direction de Stéphane Cardon.

Comédienne, elle collabore régulièrement avec des compagnies théâtrales sur des spectacles mêlant théâtre et chant lyrique : elle est Dorine dans Le châtiment de Tartuffe, une déesse maorie dans Te Awarua, création contemporaine franconéozélandaise. Elle crée le spectacle OFF’n’Bach (Festival d’Automne, Festival Eurohumour et Festival du rire) autour de l’oeuvre de Jacques Offenbach et rejoint la compagnie On Off pour Le procès des sorcières, opéra de rue.

Mathilde Cardon se produit également en concerts et récitals, aux Festivals des Heures Romantiques, des Sept chapelles, AMP, BOT de Bruxelles, au Palais des Beaux Arts de Lille, au Théâtre Fabriconne de Prato (Italie), au Théâtre national de Bruxelles, et au Festival Polignac dans lequel elle s'est produite dans un programme de musique de chambre avec Nemanja Radulovic, Henri Demarquette et Claire Désert.

En 2011/2012, elle enregistrera cinq pièces contemporaines d'Olivier Dejours pour Radio France, se produira au Festival Frissons Baroques autour de Vivaldi, sera la Mère dans Celui qui dit oui de Kurt Weill.