Juliette se frotte à des études de musicologie et de lettres avant de s’orienter définitivement vers la musique. Elle écume les bars de Toulouse face à son piano. Très à l'aise sur scène, elle ne laisse pas indifférent.
En 1985, elle inaugure les Découvertes du festival de Bourges.
En 1990, elle assure la première partie de Jean Guidoni. C'est un déclic à la fois professionnel mais également artistique.
En 1991, elle sort son premier album, “Que tàl”, et se produit au Théâtre de 10 heures.
En 1993, avec son deuxième album, “Irrésistible” elle participe aux Francofolies de Montréal, de La Rochelle et au Théâtre de la Ville où elle fait une apparition remarquée. Elle reçoit le Prix Charles-Cros.
En 1995, un récital à l'Auditorium des Halles donne lieu à un nouvel album “Juliette chante aux Halles”.
En 1996, Juliette sort “Rimes féminines” et se produit à la Cité de la Musique et à l'Auditorium St Germain avant une tournée en France, en Allemagne et au Canada.
En 1997, elle obtient la Victoire de la révélation de l'année... Un concert à la salle Gaveau est enregistré sur l'album “Deux pianos” qui sort en 1998. En novembre, son nouvel album “Assassins sans couteaux” suivi d’un concert à l’Olympia lui apportent la consécration artistique. Désormais, elle fait partie à part entière du paysage musical même si sa personnalité en fait un électron libre et imprévisible. En 2002, elle sort un nouvel album, “le Festin” et entame une tournée qui se termine au Casino de Paris. Juliette prouve que sa truculence n'a pas fondu.

• Discographie

Que Tal ? 1991, enregistrement public
Irrésistible, 1993
Juliette chante aux Halles, 1995 enregistrement public
Rimes féminines, 1996
Deux pianos à Gaveau, 1998 enregistrement public
Assassins sans couteaux, 1998
Le Festin de Juliette, 2002
Mutatis Mutandis, 2005

• Récompenses

Grand prix du disque de l’Académie Charles Cros pour Irrésistible en 1994
Révélation de l’année aux Victoires de la Musique en 1997