Il a fallu un moment à Hervé avant de se décider : Une année de droit (ou plutôt 3 mois de billard option droit) et un IUT en techniques de commercialisation. Après un bilan, il s’est rendu compte que ce qu’il lui plaisait le plus durant ces trois années, c’était ce temps passé avec cette troupe de théâtre amateur, « La Débeloise ». Il décide alors d’être comédien professionnel. « Un aller simple pour Paris s’il vous plaît. »

Il suit des cours au conservatoire du XXe arrondissement. Pascal Parsat lui enseigne engagement, simplicité, précision, évidence dans le jeu. Notions qu’Hervé s’efforce d’appliquer sur chaque projet auquel il participe.

Projets audiovisuels où il est entre autres, un dérangé Schizophrène dans « 2004-1933 » de Chanh Hong, un braqueur de seconde zone cédant facilement à la panique dans « Braco » de Lewis Cuthbert-Ashton ou encore un styliste homosexuel haut en couleurs et calculateur dans « XY » de Jean Chhor qui l’a choisi car contrairement aux autres, il n’a pas caricaturé l’homosexuel. Simplicité et évidence…

De nombreux projets scéniques aussi où il interprète Martin, personnage dépressif après avoir touché le gros lot au loto dans « A qui le tour ? » de Frédéric Rigoulot, Daniel dans « Le Voyage de M. Perrichon » où il a pu avec délice goûter à la précision métronomique du vaudeville de Labiche. Il a été aussi Scapin dans ses Fourberies ou encore un jeune homme naïf et puceau enlevé par une infirmière dans « Amour, kidnapping, et… poisson rouge » de Cyril Vernet. Il est enfin l’initiateur d’un seul en scène, « Revoir Marie » de Xavier Heriss, où il joue un jeune parisien qui se retrouve du jour au lendemain dans la peau d’un guerrier africain. Il aime le théâtre pour le plaisir de jouer sur la durée, le cinéma pour la notion de tâche qui commence et qui s’achève. Dans les deux, son souci est de coller au maximum à la vision du metteur en scène. Il joue également dans Big Brtoher vous regarde, d'après un texte de Georges Orwell m.e.s de Sebastien Jeannerot de 2008 à 2016.