Une adaptation moderne et enlevée de la comédie de Shakespeare, ponctuée d'intermèdes musicaux enjoués. Portée par une belle complicité des comédiens, dont la pétillante Barbara Schulz, une pièce à la fois drôle et joviale.

Une adaptation moderne et enlevée de la comédie de Shakespeare, ponctuée d'intermèdes musicaux enjoués. Portée par une belle complicité des comédiens, dont la pétillante Barbara Schulz, une pièce à la fois drôle et joviale.

Un second souffle choral pour ce récit des origines, théâtre d’une violence ordinaire où Laurent Laffargue puise des thèmes chers à son travail : les impasses du désir, le vaudeville et ses drames, la vie hantée par l'échec, la quête de sens, le besoin de fuir. Longtemps le souvenir de ces êtres cabossés nous accompagne... comme de vieux copains.

Un second souffle choral pour ce récit des origines, théâtre d’une violence ordinaire où Laurent Laffargue puise des thèmes chers à son travail : les impasses du désir, le vaudeville et ses drames, la vie hantée par l'échec, la quête de sens, le besoin de fuir. Longtemps le souvenir de ces êtres cabossés nous accompagne... comme de vieux copains.

Laurent Laffargue, seul en scène, tire une réalité familière vers la fiction, en regardant du côté de la langue de Pagnol, du cinéma de David Lynch, de la musique rock des 80's… Bouleversant, sensible et drôle, un spectacle qui procure un plaisir fou.

Nous sommes à Naples. On annonce l’arrivée d’un magicien, Otto. Pour quelques deniers, il fait disparaître une femme, afin qu’elle puisse rejoindre son amant… et le tour de magie va durer quatre ans… Avec 14 comédiens et musiciens, Laurent Laffargue nous promène d’illusions en réalités et nous fait entrer de plain pied dans la comédie extraordinaire d'Eduardo de Filippo.

Avec Feu la mère de Madame (1908), Léonie est en avance (1911), Mais n'te promène donc pas toute nue ! (1911), Hortense a dit : Je m'en fous ! (1916), Feydeau glisse son regard d'entomologiste des facéties humaines dans l'intimité domestique pour croquer la turpitude et l'égoïsme ordinaire avec une caustique gourmandise. Il dit les lâchetés crapoteuses, la cruauté oisive, la discorde endémique qui envenime le quotidien quand le feu de la passion s'étiole en flammèche. Il suffit d'un rien, un mot déplacé, un malentendu, et la situation dégénère en un jeu de massacre qui n'épargne personne.

Il fuse un plaisir jubilatoire, irrépressible, de l’implacable mécanique comique que Feydeau ajuste avec une rigueur toute diabolique. Dans ses farces conjugales en un acte, celui qui a porté le vaudeville à la perfection, glisse son regard dans l’intimité domestique pour croquer la turpitude et l’égoïsme ordinaire avec une caustique gourmandise. Il dit les lâchetés crapoteuses, la cruauté oisive, la discorde endémique qui envenime le quotidien quand le feu de la passion s’étiole en flammèches. Laurent Laffargue tire les fils de Feydeau pour tisser un diptyque tendu à bloc.

Il fuse un plaisir jubilatoire, irrépressible, de l’implacable mécanique comique que Feydeau ajuste avec une rigueur toute diabolique. Dans ses farces conjugales en un acte, celui qui a porté le vaudeville à la perfection, glisse son regard dans l’intimité domestique pour croquer la turpitude et l’égoïsme ordinaire avec une caustique gourmandise. Il dit les lâchetés crapoteuses, la cruauté oisive, la discorde endémique qui envenime le quotidien quand le feu de la passion s’étiole en flammèches. Laurent Laffargue tire les fils de Feydeau pour tisser un diptyque tendu à bloc.

Deux mille cinq cents ans de théâtre racontés en un peu plus de soixante minutes ? Le Théâtre de l’Unité a relevé le défi ! Pirandello, Tchekhov, Molière (une minute pour trente-trois pièces), Artaud, Feydeau... on passe toute l’histoire du théâtre à la moulinette.