Après des études de philosophie, Clotilde Leguil-Badal, née à Paris en 1968, se lance dans l'écriture théâtrale suite à une formation au Conservatoire du Vème arrondissement à Paris, où elle rencontre celles avec qui cette création collective verra le jour, Nathalie Christoux, Anne-Katerine Normant, et Miren Pradier.

Elle écrit la pièce Sous les jupes des filles en 1996 d'après une création collective avec Nathalie Christoux, Anne-Katerine Normant et Miren Pradier. La question du rapport qu'une femme entretient à sa propre féminité, entre inquiétude et fascination, est approchée dans ce texte, à travers des récits tragi-comiques d'expériences amoureuses qui finissent par ne former qu'une seule voix tel un choeur, pour signifier l'étrange universalité de l'intimité féminine.

Après ce premier texte, Clotilde Leguil-Badal produit une émission sur France-Culture pour Les nuits magnétiques sur les femmes et la philosophie La philosophie a-t-elle peur des femmes ?), diffusée en septembre 1997.

Puis elle a écrit une seconde pièce : Dites-lui que je suis comme elle, qui s'interroge sur l'identification entre mère et fille, sur un mode plus dramatique, à travers le portrait d'une famille à l'époque de la fin de la famille, en traversant les boums de l'enfance sur fond de tubes de Claude François, jusqu'aux deuils de l'âge adulte.

Elle a également collaboré à la revue de culture contemporaine Etvdes Les preuves de l'existence de soi, juin 2003 et Adolescents dans l'oeil du cyclone : Elephant, une perte de la transmission, juin 2004) ainsi qu'à la revue de psychanalyse La Cause freudienne (Etre ou ne plus être : le sujet du XXIème siècle face à l'empire des neurosciences octobre 2005).