Alan Stivell

Alan Stivell

Alan est né le 6 janvier 1944 d’une famille originaire, en partie, de Gourin et Pontivy (centre Bretagne). Il passa sa petite enfance à Paris, environné par Edith Piaf, la radio jazzy, les bistros maghrébins, les compositeurs classiques et les BDs d’anticipation.

Soudain, par une harpe, il fut envahi du rêve de la terre de ses ancêtres, jusqu’à l’obsession. Les livres les scouts bretons lui apporteront la culture d’un pays qu’il aurait pu ne jamais connaître. Bientôt abonné au bus 96 pour Montparnasse puis à l’auto-stop pour la Bretagne.

Il est passionné et réfléchi dès l’adolescent, il replace son celtisme passionné dans le contexte du respect des autres.

Mais sa première influence musicale fut classique : cours de piano dès l’âge de 5 ans, relayés par la harpe, cours classique encore (par Denise Mégevand).

Mais la harpe n’est pas banale : la première harpe celtique bretonne du 20ème siècle que son père, âgé de 64 ans vient de terminer en Avril 1953, transmettant à son tout jeune enfant émerveillé le prototype –stradivarius dont il sera tout de suite l’enfant prodige, un Ségovia sans alter ego. Comme sur un fil d’Ariane, tendu à l’extrême à travers les générations, une vibration en un instant a suffi à réveiller une légende.

L’inconvénient d’être, comme des millions de Bretons, exilé, fut aussi une chance : un recul et une objectivité différente de celle que l’on vit sur place : une vision synthétique, comme le sera plus tard celle de Jean-Louis Chrétien depuis l’espace, où l’unité du monde celte devient évidente. Ce point de vue pourrait être dangereusement superficiel, s’il n’avait pas été complété par une vision rapprochée qu’Alan s’efforça de faire sienne aussi : l’étude de la bombarde (avant la cornemuse écossaise), des danses bretonnes, de la langue, les festoù-noz, les concours, les premiers prix.

C’est en 1973, qu’il pu enfin s’installer dans le Poher ou Haute – Cornouaille (centre-ouest Bretagne) d’où vient son nom de famille Cochevelou (Kozh-stivelloù = vieilles sources).

Sans cet enracinement, il ne se serait pas donné le droit à une évolution sans limites.

Sans avoir vécu hors Bretagne, il n’aurait peut-être pas pu avoir une vue aussi panoramique, ne serait-ce que pour s’attaquer à Paris.

Son relatif repli, sa peur de n’être qu’une mode, des difficultés avec les médias, eurent, un moment, comme conséquence un certain émoussement, notamment dans l’hexagone, même si sa notoriété continuait à se répandre.

Les années 90 ont marqué le retour d’Alan Stivell au cœur du grand public.

Leader incontestable de la musique néo-celtique, son potentiel laisse espérer pour les années qui viennent la reconnaissance planétaire qu’il mérite.

Quelques dates clefs :

1953 : première publique à la harpe celtique (Maison de la Bretagne)
1955 : trois morceaux à l’Olympia (Musicorama Europe 1)
1959 : 1er enregistrement de harpe celtique en solo
1961 : dirige la Bagad Bleimor
1964 : harpe bardique électrifiée
1966 : 1ères chansons (Centre Américian et Kemper)
1967 : nom de scène Alan Stivell. Contrat international Philips.
1968 : concert dans Orly en grève. 1ère partie des Moody Blues (Londres)
1969 : carte blanche de la maison de disques pour la direction et l’écriture
1970 : grand démarrage avec les disques " Brocéliande –Son ar chistr " et " Reflets "
1971 : le 45 tours " pop-plinn ", 1ère fusion Rock Breton
Enregistrement de " Renaissance de la Harpe Celtique " à l’origine d’un engouement inimaginable pour l’instrument dans le monde entier.
1972 : un Olympia qui dansa comme jamais dans son histoire. Le musicorama, la tournée et le disque (1.500.000 ex) fut un des plus grands évènements musicaux, culturels et populaires des 70s. Une révolution à laquelle la Bretagne doit, pour une part importante, sa survie.
1973 : Bobino, Canada, USA, Elisabeth Hall, Grande-Bretagne
" Chemins de Terre " album de l’année du " Melody Marker " et de " Best "
1974 : Fondation de Keltia III (ne pas confondre avec labels ultérieurs).
Les plus grandes salles des îles britanniques dont le National Stadium à Dublin
1ère harpe electro-acoustique conçue par Alan.
1975-76-77 : tournées mondiales (salles sold out en Australie, en Allemagne, au Royal Albert Hall –Londres)
1979 : " Symphonie Celtique – Tir na n-Og " : cross-over musical et linguistique majeur et précurseur (symphonique, ethnique celte & extra – européen, rock, jazz – rock et new-age)
1980 : création scénique où pour la 1ère fois on put entendre simultanément 300 musiciens, grand orchestre, pipe – bands, chœurs, sitars, 10000 spectateurs au stade de Lorient (Festival Interceltique, où il produit tous les deux ans un concert exceptionnel et innovateur). Concerts en stades et parcs en Italie dont 12000 personnes à Rome, 14000 à Milan.

Années 80 : Alan conçoit et dessine des nouvelles harpes électro-acoustique et " solid body " totalement innovantes.
Tournées annuelles aux USA (guichets fermés au Beverly Theater-Los Angeles, au Town hall-New-York-, à Toronto, Ottawa, etc…).Grands concerts en Espagne, Italie, Lorient, Kemper. Mais présence plus ponctuelle et rare en France.
1985 : son 1er CD : Harpes du Nouvel Age est consacré en Amérique quelques années après sa nomination aux Grammy Awards.
1987 : l’accord Keltia III-Disques Dreyfus prépare le grand retour. Sortie en CDs progressive de tous ses albums.
1989 : participe au disque " Sqensual World "de Kate Bush
1991 : sortie de " The Mist of Avalon "
1992-93 : enregistrement et sortie de " Again ". Pub télé TF1. Succès immédiat : 170000ex. A permis (directement et indirectement) d’autres éclatements qui n’auraient pu avoir lieu sans cela.
1994 : la tournée bretonne et française avec Jacques Abalain (5000 personnes à Penfeldfrest-etc…) conforte Alan dans son retour au 1er plan.
1995 : " Brian Boru ", avec l’aide de Martin Messonnier, un son plus nettement 90s (qualité de production des sons acoustiques, loops, grooves, influences techno-rock et africianes,etc). Critiques dithyrambiques ; approche les 100000ex.
1996 : tournée française conclue par un triomphe à la fête de l’Huma devant 60000 personnes. Commencement du 19ème album.
1997 : travail sur l’album, tournée nord américaine (4000 personnes devant le Lincoln Center). Sortie de deux coffrets, " Zoom " et " Routes ". 500000 disques vendus en cinq ans.
1998 : sortie du disque – événement " 1DOUar " et tournée (BackLine-VMA) jusqu’en Eté 99.

Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.

De 1999 à hier - Alan Stivell

Agir en scène

L'Olympia, Paris

le 17 oct. 2017
MUSIQUE & DANSE Coup de cœur Concert Plateau Terminé
  • Avec : Alan Stivell, Christophe Willem, Awa Ly, Faada Freddy, Kery James, Laurent Voulzy, Melissmell
ATD Quart Monde présente son concert solidaire Agir en scène : Alan Stivell, Awa Ly, Chilla, Christophe Willem, Danakil, Faada Freddy, JP Manova, Kery James, Laurent Voulzy, Melissmell, Mo'kalamity, Nassi et Scylla, ont déjà confirmé leur venue à ce concert exceptionnel de lutte contre la grande pauvreté. Des invités surprise sont aussi attendus.
Alan Stivell - soirée d'ouverture du fest-noz

Théâtre Jacques Carat à Cachan, Cachan

le 9 mars 2012
MUSIQUE & DANSE Coup de cœur Terminé
  • De : Alan Stivell
  • Avec : Alan Stivell
La fièvre celtique s’empare de Cachan. Pour ouvrir les festivités, Alan Stivell, ambassadeur de la musique celtique, donnera un concert exceptionnel pour présenter son nouvel opus Emerald.
Alan Stivell - Explore

Espace culturel Boris Vian aux Ulis, Les Ulis

le 16 nov. 2007
1h30
MUSIQUE & DANSE Terminé
  • Avec : Alan Stivell
De la musique celte aux accents électro-acoustiques. Dans son dernier album, Explore, il absorbe toutes les influences de son temps pour en faire une nouvelle musique, qui n’est qu’à lui. Plus que jamais, cet album montre une curiosité naturelle et assoiffée pour les nouveaux sons, les nouvelles techniques.
Alan Stivell

Maison de la Culture de la Nièvre, Nevers cedex

le 21 déc. 2000
MUSIQUE & DANSE Terminé
  • De : Alan Stivell
  • Avec : Alan Stivell
Lieu : Maison de la Culture