Quatorze jeunes renouent avec les personnages de la commedia dell'arte le temps d'un rêve. Ils rendent hommage au théâtre dans un foisonnement lyrique, à la frontière du ballet et du mélodrame, avec de nombreuses références à la danse contemporaine. Après Orphelins, Olivier Dhénin Hũu poursuit son travail de transmission selon une esthétique soignée et tout en clair-obscur.

Marina Otero, la chorégraphe punk de buenos aires, brouille les pistes avec autodérision. Dès 15 ans. Attention : ce spectacle comporte des scènes de nudité.

Dans sa dernière création, Rami Be'er se confronte à une des questions brûlantes de l’actualité à travers le monde : celle du statut de réfugié, de l’immigration, du sort des demandeurs d'asile.

Avec Love Chapter 2, Sharon Eyal et son complice Gai Behar signent une pièce envoûtante, rythmée par les percussions électroniques d’Ori Lichtik. Une œuvre enivrante jusqu’à l’extase !

Betty Tchomanga s’empare de cette figure mythologique dans un solo transcendé par la musique, les modulations étranges de sa voix et la contrainte incessante du mouvement. Sur la pulsation de sons électro hypnotiques et de « beats » issus de musiques traditionnelles africaines, la danseuse s’attache à la répétition d’un motif archaïque : le saut vertical. Virtuose dans cette transe exutoire, elle fait jaillir un sentiment de liberté à l’état pur.

Le chorégraphe Fouad Boussouf a l’art de propulser sur le plateau du théâtre l’énergie incandescente du collectif. Dans sa nouvelle création Fêu, il poursuit son exploration du groupe et de la communion pour nous faire ressentir la force évocatrice du brasier.

En explorant les différents enjeux du toucher, la chorégraphe Laura Bachman dessine une histoire des corps. Elle danse Ne me touchez pas avec Marion Barbeau, en complicité avec les musiciens Vincent Peirani et Michele Rabbia.

Dans ce premier solo, Nach développe un vocabulaire bien à elle, une danse puissante, tranchante, précise et expressive, passant de la douceur à la violence. Elle fait ainsi de Cellule un manifeste des possibles, un geste contre les places qu’on nous assigne comme celles dans lesquelles nous pouvons être tenté·e·s de nous replier.

Mohamed Toukabri convie sa mère, Latifa, à le rejoindre. Elle a toujours rêvé d'être danseuse, Mohamed en a fait son métier. Mère et fils se retrouvent, s’apprivoisent, se redécouvrent et, quand les mots ne suffisent plus à dire l’amour filial, les corps prennent le relais.