Lieu : Théâtre Municipal
Ecrit en collaboration avec Laurent, son frère, et mis en scène par le « Nul » Dominique Farrugia, son one-man-show est construit dun seul souffle. Ses personnages ne sont pas des héros, sinon du quotidien. Au programme : levers tardifs, chirurgie esthétique, boîtes de nuit et ski
TITOFF de son vrai nom Christophe Junca, nous livre son quotidien au cours d'un one-man-show, celui-ci laisse quartier libre à l'improvisation et naît alors avec le public la communion souhaitée. Dominique Farruggia se charge de la mise en scène.
Son spectacle est fait de petits détails très simples sur la vie d'un mec d'une trentaine d'années. Titoff ne nous convie pas à un spectacle au sens propre du terme, mais à un moment privilégié passé en sa compagnie. Les 25-30 ans se reconnaîtront, les parents et grands-parents apprendront peut-être à mieux décrypter les (parfois) étranges comportements de leurs descendants.
Il déboule sur scène avec le sourire, se moque de ses grands frères "humoristes" Coluche, Bigard, Fernand Raynaud, Palmade. "Il dit avoir son propre style et espère que le public ne voit pas en lui le clône d'un autre comique". Il donne vie aux voitures, aux distributeurs d'eau et même aux amuse-gueules qui accompagnent l'apéritif.
Utilisant à la perfection le pouvoir des silences, il sait transformer le banal sublime, jouant avec son accent marseillais, il charme. La banalité devient passionnante et le rire sincère. L'humour de Titoff est naturel et sous notre couche d'ozone percée, il nous offre un grand bol d'air régénérateur.
« Symbole ? La chips, celle quil contemple, quil « anthropomorphise » au
fond de son fauteuil de glandeur impénitent, et qui sert détendard à son (vrai)
site web. Caractéristiques ? Téléphage, raconteur dhistoires, délirant,
ébouriffé, marseillais. Titoff sinstalle au Palais des Glaces pour une nouvelle
tranche de vie, dans une salle acuueillante aux comiques de son espèce.
Avec un siège pour tout accessoire, et Farrugia comme metteur en scène, Christophe
Junca, alias Titoff, 27 ans, parvient à tenir en haleine pendant plus dune heure,
dans un one-man-show débridé.
Son public sidentifie sans doute à ce trentenaire, un peu décalé, qui se perd
dans ses rêves qui naboutissent pas, dans des projets avortés, mais qui sait
prendre de la distance vis-à-vis de lui-même. Il pense tout haut à ce quil
pourrait faire, un jour « sil avait la voiture », et puis reste là, à jouer à
Bambi dans Histoires naturelles, ou un roi affalé sur son trône dans un film
moyenâgeux. A savourer croquant. » France Soir, 21 septembre 2000
« Le jeune humoriste marseillais prolonge son one-man-show au Palais des Glaces. Même mise en scène débridée signée Dominique Farrugia, même univers un peu décalé mais tellement réaliste qui épingle nos lâchetés quotidiennes. Sa tchtche « avé lassent » tourne tout en dérision. Avec ses rêves de cosmonautes, ses « réveille-matin » à 14 heures, sa copine Clarisse, son portable et sa Smart, sa première soirée mondaine aux produits illicites, son Bambi sorti dHistoires naturelles, Titoff déclenche lhiralité des 25-30 ans. » L Express, Octobre 2000
« Titoff se lève à deux heures de laprès-midi, les cheveux en pétard. De là à dire quil est larchétype de son personnage de « glandeur » quil campe sur scène Allez savoir. « Forcément, il y a un peu de moi dans mon spectacle », confirme-t-il dans un sursaut dénergie. Pour son deuxième one-man-show, Titoff, de son vrai nom Christophe Juncas, a enflammé le théâtre Trévisé à Paris, faisant de son poil dans la main un véritable argument de scène. Sa « tchatche », ses petites vérités sur nos lâchetés quotidiennes font mouche. Et on en redemande. Deux ans après avoir investi Paris, ce jeune Marseillais de vingt-sept ans ne finit pas de gravir les marches du succès. Avec force et humilité. » Télé Loisirs, Août 2000
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