Ravie

A partir de 8 ans.

• Échappée-belle en ombres et en marionnettes

Une nuit, un paquet est livré. C’est Blanquette, la septième chèvre de Monsieur Seguin. Elle découvre une maison, un enclos, une étable, un Seguin ultra-protecteur et six chèvres fantômes qui la visitent la nuit pour lui conter leurs histoires.

Ce loup si beau, cette montagne si belle, est-ce qu’on ne pourrait pas y goûter un peu ? Est-ce aussi dangereux qu’on le dit ? Et rester enfermée, est-ce que ça ne peut pas tuer ?

Commande d’écriture du metteur en scène et marionnettiste Luc Laporte à l’auteure Sandrine Roche, Ravie propose une relecture moderne de la célèbre fable d’Alphonse Daudet La Chèvre de Monsieur Seguin.

Les acteurs manipulent des ombres, des images, des marionnettes et font naître des univers contrastés, réalistes ou oniriques, sombres ou lumineux : le tête-à- tête avec un Monsieur Seguin jaloux et peureux ; les fantômes qui poussent à la tentation des sommets ; l'échappée dans la nature sauvage éblouissante ; le danger mortel qui s'approche. La langue pleine d'humour de Sandrine Roche alliée à la musique du compositeur Fred Costa donne du rythme et du relief à la fable.

Pourtant, bien au-delà du conte d’avertissement écrit par Daudet en 1866, Sandrine Roche nous en livre ici un récit enflammé, centré sur la question de la liberté et du prix à payer pour l’atteindre : « Il y est simplement question du choix de Blanquette, de l’insolence et de la fougue de sa jeunesse face à la sagesse de Seguin (…) ce choix, c’est celui d’un envol, d’une émancipation, avec les risques que cela comporte. » (Sandrine Roche)

Un spectacle de marionnettes avec acteurs, ou inversement, pour une adaptation joyeuse et entraînante du conte de notre enfance !

Texte disponible aux Editions Théâtrales. Par La compagnie Contre Ciel.

• La presse

« Cette réécriture du conte cruel et fascinant d'Alphonse Daudet joue avec la polysémie du mot « ravir » pour s'intéresser à la notion du risque, inhérent au choix, au dépassement de la peur, à l'émancipation… Le propos de l'auteure, Sandrine Roche, et le travail du metteur en scène Luc Laporte, révèlent les deux faces de la même pièce, la dualité de toute chose (...). » Françoise Sabatier-Morel, Télérama TT