
Un one man show grinçant à souhait
La presse
Le 3ème one-man-show de Philippe Marchal est acide et grinçant à souhait : du pur Marchal, avec son style pince-sans-rire, entre chrooner-séducteur et le-type-à-qui-on-ne-la-fait-pas, sans illusion sur ses congénères et lui-même plus encore. C’est bien simple, tout petit, Philippe Marchal est tombé dans un chaudron de farces et attrapes.
Aujourd’hui, même en cravate et complet veston, l’habit ne fait pas le moine, il ne peut s’empêcher de lâcher des vannes comme il respire, et le public rit jaune à son humour tout noir.
Il parle des femmes, qu’il aime tant, avec un beau brin de misogynie volontaire et maîtrisée pour mieux en montrer la bêtise, de l'amour, toujours, avec les femmes à l’épicentre du séisme !, de l'amour encore, dans nos vies, au quotidien ; et du cinéma qu’on se fait, pour séduire et se rassurer, s’empêcher de mourir ; et celui qu’on nous fait, qui nous fait rêver, à tout âge, ou pleurer, comme une madeleine - car les madeleines pleurent !
Dans les sketches qu’il défend - attention : il fut avocat (un bavard) dans la vraie vie ! - Philippe Marchal aborde les sujets les plus divers de la vie contemporaine, et intemporelle.
Les sketches qu’il défend, sans se prendre au sérieux, jamais, avec brio, vont du portrait au vitriol au pur numéro d’acteur : il incarne bien des personnages et des situations, tour à tour un fœtus dans le ventre de sa mère, un James Bond au repos, le témoin d’un viol - attention : dérapages contrôlés -, un expert de La petite maison dans la prairie (mais si, souvenez-vous, certaine chaîne la diffuse en boucle depuis bientôt 20 ans !).
Alors, comme dit Philippe Marchal, avec pudeur et humour, « Venez, ça me fera plaisir » !
Philippe Marchal, super serial lover.
L’humoriste, volubile plaideur des choses de l’amour, sait se faire pardonner ses charges à l’outrance maîtrisée. Philippe Marchal est paraît-il un gars ouvert et grandiose. C’est son sosie chauffeur de salle qui l’affirme lors d’une entrée en matière qui permet à l’artiste de se mettre aussitôt la salle dans la poche, et d’aller à l’essentiel : son attirance pour les femmes. À commencer par la toute première relation, entretenue de l’intérieur, durant neuf mois, avec maman. « Pendant que papa persévère et que maman perd ses eaux, j’en suis toujours à me demander comment j’ai été conçu », avoue bébé Mar-chal, après état des lieux puis mise au monde sous forme d’expulsion. « Et dire qu’on a failli me pré-nommer Alfred ! »
Dès lors, Philippe, qui a beaucoup grandi depuis, va promener son auditoire entre deux thèmes centraux qu’il semble affectionner (et où tout ne serait peut-être qu’illusion ?) : le cinéma et les personnes dites du sexe opposé. Cela ira jusqu’à ce cri du cœur survenant après Singin’ in placenta, la parodie de James Bond, sa décision de ne pas quitter Caroline, la dame de l’ascenseur, un machisme outrageusement permanent, et surtout cette scène de hara-kiri très réaliste : « Finalement, je suis peut-être aussi doué pour l’amour qu’un pingouin pour le piano ! »
Alain Cigolotti, Le Progrès
L’accouchement de Philippe Marchal
« J’ai été conçu à l’insu de mon plein gré, comme Richard Virenque… » Voici le petit monde de Philippe Marchal, mégalo de son état artistique, qui joue les enfants dans le ventre de sa mère. Sponsoriré par Durex, cet humoriste aime d’abord s’amuser avec le public et le convaincre qu’un one-man-show n’est pas seulement un artiste face à une salle, mais un combat commun contre la tristesse.
Avec finesse, Philippe Marchal raconte comment il conçoit la vie sentimentale, des premiers flirts au « Kripton à Yssingeaux », jusqu’à la rupture : « Je t’aime, tu me détestes, c’est génial, ça fait contrepoids ! » Bref, il nous offre des tranches de vie qui nous rappellent forcément quelque chose et nous font bien rire.
À 35 ans, celui qui veut faire hara-kiri en plein spectacle et joue les James Bond et les Rambo dans un délire mégalomaniaque surpuissant, nous séduit par son inimitable contact qu’il lie avec le public, n’hésitant pas à ridiculiser quelques-uns de ses membres à l’envie.
Obsédé sexuel, dragueur imparable, doué d’une culture du septième art hors du commun, Philippe Marchal nous fait un sacré numéro d’acteur et laisser nos pleurs de côté l’espace d’une heure…
Frédéric Sauron, Le Progrès
Travail intéressant, mais manque un fil conducteur... Certains sketchs sont vulgaires et dégradants pour la femme. Je suis peu convaincue...
Spectacle enlevé où le rire est à chaque détour de phrase ... Le spectateur participe, les répliques sonnent juste et drôle...A découvrir !!
Nous avons passe une agreable soiree grace à vous!Felicitations et bonne continuation!
Travail intéressant, mais manque un fil conducteur... Certains sketchs sont vulgaires et dégradants pour la femme. Je suis peu convaincue...
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