
Variation décapante et clownesque sur l'absurdité de la guerre. « Quitte à mourir, autant mourir de rire » Sergent chef Guy Mauve.
Dans une jungle hostile peuplée d’aspirateurs sauvages, Victor, jardinier au chômage, est contraint de devenir soldat. Désarmé face à l’ennemi, il ne voit qu’une solution pour survivre : faire rire.
Entouré de bras cassés comme le Bonze, le Capitaine ou la Journaliste, il va inventer malgré lui la première armée d’humour.
Je ne connais pas la guerre, comme la plupart des Français, hormis à 20h tous les soirs. Les guerres apparaissent et disparaissent sur le petit écran, elles se zappent entre elles, certaines au Moyen-Orient deviennent un feuilleton quotidien...
L’armée étant devenue professionnelle, nous nous sentons moins concernés par le pouvoir militaire, qui ne fait que confirmer notre ignorance par rapport à ses décisions...
C’est dans l’humour, l’émotion, la réflexion que je veux partager cette histoire, sans forger une opinion mais plutôt en laissant le spectateur philosopher : à quoi bon éviter les balles et les bombes si je perds mon âme ? Faut-il faire la guerre pour avoir la paix ?
Alexandre Jean
En ces temps de guerres sur fond d’écran, où nos armées sont engagées, il est salutaire, voire essentiel à la survie et à la santé mentale, quand rien ne semble pouvoir empêcher la raison du plus fou de l’emporter, de trouver quand même matière à rire. Lorsque j’ai vu le clown-soldat d’Alexandre, j’ai trouvé l’association violente et hilarante, j’ai été pris d’un rire pareil au fou rire qui survient parfois pendant un enterrement.
Le fond de l’affaire n’a rien de drôle, surtout pour ceux qui subissent les bombardements. Mais que faire lorsque les états ne demandent pas l’autorisation au peuple de déclarer une guerre à un autre état, lorsque nous redoutons que nos enfants finissent en chair à canon, lorsque l’ économie de marché s’abreuve de la misère humaine, lorsqu’on fabrique des munitions atomiques pour fusil faisant comme un « Fukushima » latent et parsemé, lorsque rien ne semble pouvoir arrêter la course folle vers la construction de la tour de Babel dont les fondations reposent sur un cimetière immense, il nous reste les larmes ou le rire, la politesse du désespoir, comme dirait l’autre.
Les raisons de nos guerres sont cyniques, et les résultats grotesques. Essayons d’être à la hauteur, soyons cyniques et grotesques !
Régis Flores
" Une rafale de poésie dans ce monde de brutes, une réclame toute en finesse pour la paix " Ouest-France
" [...] Le spectacle est loufoque, touchant, prenant, profond et magistralement conduit par le chef d’orchestre Alexandre Jean. A voir sans aucun doute. " Cédrelle Eymard, La Provence
" C’est sûr, Alexandre Jean a choisi de nous faire rire. [...] Une bombe dans le monde de l’humour [...] Un One-Man-show totalement délirant et burlesque sur l’armée dont les personnages sont interprétés avec maestria par Alexandre Jean " Presse Océan
" Le public rit tout au long de la pièce [...] Comment achever un spectacle comique sur un sujet aussi sordide ? Alexandre Jean choisit la poésie. On peut marcher, on peut crever mais on peut aussi rêver. Rêver d’une élévation spirituelle de l’humanité. C’est son message, c’est sa pub pour la paix. " L’ Atelier des Initiatives
Voici un comédien plein d'humour qui joue de façon éducative et burlesque. Il mime des situations de guerre en incarnant des militaires pas très futés. Avec son look clownesque : une tenue bariolée vert kaki avec des poches pendantes de partout et des rangers qui pointent vers le haut, ses mimiques cocasses et les dialogues décalés m'ont fait pleurer de rire. Il met en évidence avec beaucoup de tact et d'humour l'absurdité de la guerre. Il évoque les exercices militaires stupides qui amuseront certainement ceux qui ont gardé un souvenir amer de l'armée. Il sait être émouvant dans l'horreur de la guerre en ponctuant toujours avec des gags. Nous avons même eu droit à un de ses talents de musiciens à la fin de la pièce. C'est un artiste complet. J'en suis ressorti joyeux! A voir absolument.
Voici un comédien plein d'humour qui joue de façon éducative et burlesque. Il mime des situations de guerre en incarnant des militaires pas très futés. Avec son look clownesque : une tenue bariolée vert kaki avec des poches pendantes de partout et des rangers qui pointent vers le haut, ses mimiques cocasses et les dialogues décalés m'ont fait pleurer de rire. Il met en évidence avec beaucoup de tact et d'humour l'absurdité de la guerre. Il évoque les exercices militaires stupides qui amuseront certainement ceux qui ont gardé un souvenir amer de l'armée. Il sait être émouvant dans l'horreur de la guerre en ponctuant toujours avec des gags. Nous avons même eu droit à un de ses talents de musiciens à la fin de la pièce. C'est un artiste complet. J'en suis ressorti joyeux! A voir absolument.
3, rue des Déchargeurs 75001 Paris