Molière 2006 de l'Auteur : Stéphan Wojtowicz.
Satire des méandres de la hiérarchie militaire
Résumé
Note d'intention du metteur en scène
Note d'intention de l'auteur
Novembre 1919, la rencontre explosive, entre un sculpteur mandaté par la république, un capitaine de Cavalerie amoureux transi et dépassé par les événements, un pauvre poilu mauvais pied mais langue bien pendue, et une Catherinette au caractère bien trempé, provoque un mini séisme dans un hôtel de province transformé pour l’occasion en hôpital de campagne.
Entre Courteline et Hara Kiri, une satire irrésistible et jubilatoire sur les méandres de la hiérarchie militaire et administrative.
Le texte de la pièce est publié aux Editions de l'Amandier.
Il y a d’abord le grand Gilbert Grancouraud, sculpteur injustement méconnu, qui porte en haute estime son art et sa personne.
Il y a également le capitaine Martin Cazeaux, médecin-chef débordé, qui voue un profond respect à son uniforme, en général, et à ses galons, en particulier.
Il y a aussi Alphonse Plumet, pauvre poilu, simple soldat.
Et puis, il y a Catherine, les pieds sur terre et la tête sur les épaules.
Le capitaine et le sculpteur seraient probablement prêts à débattre de « l’Art de la guerre », ou encore de « La Guerre dans l’art », mais ils n’en auront pas le loisir, trop préoccupés qu’ils sont à cultiver leur suffisance et se gonfler de leur orgueil. Alphonse Plumet, lui, pense beaucoup à son pied qu’il a modestement offert au Chemin des Dames. Quant à Catherine…
A l’heure où la Patrie Reconnaissante de peu de choses a imaginé de faire figurer un héros en place publique, baïonnette au poing et drapeau en avant, il est possible qu’il n’ait ni les traits d’un sculpteur, ni même ceux d’un capitaine. Et quitte à ériger une statue pour le soldat inconnu, autant qu’il soit méconnaissable pour ne faire de tort à personne.
Stephan Wojtowicz
La Sainte Catherine n’est pas une page de plus sur la guerre de 14-18, mais bel et bien une satire sur la difficulté de survivre après un tel cataclysme et de se construire une nouvelle existence malgré tout.
Ainsi, le cadre proposé par Stéphan Wojtowicz, un vieil hôtel provincial réaménagé pour la circonstance en hôpital de campagne, n’est pas innocent, puisqu’il devient le révélateur des angoisses de chacun de ces personnages, entre culpabilité dévorante d’un passé trouble pour les uns, et appréhension d’un avenir incertain pour les autres.
Dès la première lecture de La Sainte Catherine j’ai été immédiatement séduit par le mélange des genres, subtile alchimie dont Stéphan Wojtowicz, a visiblement le secret, car l’auteur madré qu’il est n’a pas son pareil pour exploiter un arrière-plan douloureux, tel que l’après-guerre et ses souffrances inhérentes, et parallèlement décliner avec une gourmandise et une ironie corrosive des situations et des personnages plus pittoresques les uns que les autres.
Enfin pour preuve du ludisme et de la roublardise qui anime Stéphan Wojtowicz, initialement la pièce devait s’intituler La Gueule cassée réjouissant pied de nez de l’auteur à l’usage uniquement des spectateurs ayant assisté à la représentation.
José Paul
Tout le monde a le sien. Le mien ressemblait à beaucoup d’autres. Il avait le regard un peu ahuri. Il trônait au milieu d’un parterre de fleurs entouré de grilles et on lui avait choisi un bel emplacement entre l’église et la mairie. Il portait un drapeau trop lourd pour lui, il avait le nez fracassé et la joue fissurée. Les pigeons l’avaient généreusement repeint avec le temps et on avait l’impression qu’il pleurait des larmes blanches depuis toujours. Chaque fois que nos regards se croisaient, il avait l’air de vouloir me dire qu’il ne comprenait toujours pas ce qu’il faisait là.
Qui pouvait bien être l’auteur de cette statue de bronze, de ce « chef d’œuvre » ? J’ai inventé Grancouraud et je lui ai fait rencontrer le soldat Plumet. J’ai ajouté au tête à tête un gradé qui ne connaissait la guerre que de loin, de très loin, le plus à l’arrière possible. Et puis enfin, Catherine est arrivée. Pour mettre un peu de beau et un peu d’espoir dans tout ça.
Mon soldat revenait de Verdun. Mais s’il était revenu de Normandie, d’Algérie, de Bosnie, d’Irak ou d’ailleurs, l’histoire aurait sans doute été assez semblable.
Stephan Wojtowicz
J'ai detesté cette pièce étriquée sans fond, avec trop de mouvements. Mais pourquoi tant de nominations ? Je n'ai vraiment pas compris!
Allez puisqu'il faut faire comme à l'école Un bon 16/20!!Bravo surtout à l'auteur qui sait encore nous intéresser à un sujet qui , quoique toujours d'actualité , se réfère pour les plus jeunes à des évts qui peuvent sembler antédiluviens !! Mais l'émotion est là et le plaisir du théatre aussi!!! Très encourageant de voir de jeunes auteurs doués !!
19/20 - Drôle, grinçant, servi par des acteurs aussi géniaux que différents.
14/20, parce que c'est très bien, mais qu'il faut pas exagérer non plus... Le texte est pas mal, sans plus! C'est une comédie gentille, qui ne manque pas de brio, mais qui ne touche pas beaucoup je trouve. Le travail de la mise en scène, du décor, de la lumière et des acteurs est irréprochable, en revanche.
J'ai detesté cette pièce étriquée sans fond, avec trop de mouvements. Mais pourquoi tant de nominations ? Je n'ai vraiment pas compris!
Allez puisqu'il faut faire comme à l'école Un bon 16/20!!Bravo surtout à l'auteur qui sait encore nous intéresser à un sujet qui , quoique toujours d'actualité , se réfère pour les plus jeunes à des évts qui peuvent sembler antédiluviens !! Mais l'émotion est là et le plaisir du théatre aussi!!! Très encourageant de voir de jeunes auteurs doués !!
19/20 - Drôle, grinçant, servi par des acteurs aussi géniaux que différents.
14/20, parce que c'est très bien, mais qu'il faut pas exagérer non plus... Le texte est pas mal, sans plus! C'est une comédie gentille, qui ne manque pas de brio, mais qui ne touche pas beaucoup je trouve. Le travail de la mise en scène, du décor, de la lumière et des acteurs est irréprochable, en revanche.
même combat....18 /20
18/20 Très bon théâtre ! Excellement joué ! A voir de toute urgence !!
NOTE : 18/20 Très belle pièce, intelligente, à la fois cruelle et drôle. Distribution idéale dans un décor remarquable et une mise en scène irréprochable. Bref, je conseille vivement !!!
àceux qu l'ont vu merci de mettre un note de 0 à 20
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