Franck Dubosc

     
Le spectacle
L'interview
Une autre interview...
La presse

Le spectacle

Après avoir co-écrit "Les Petites Annonces" avec Elie Semoun, Franck Dubosc se raconte... Qu’il arrache seul un village du Chili des griffes du monstrueux " El Tyranos " ou qu’il traverse un océan en montgolfière, de somptueuses créatures croisent son chemin d’aventurier. Mythomane, naïf, parfois cruel avec lui-même et avec les autres, il nous emmène dans son monde où tout est faux (ou presque). A vous de voir. Finalement, il nous montre qu'on est tous pareils... sauf lui !
Franck Dubosc, un séduisant croisement entre Jerry Seinfeld, pour l'art et l'utilisation du stand-up; et Pierre Palmade, pour la facture résolument française (et un petit quelque chose dans la voix), se fait dégoulinant de suffisance dans un spectacle qui pourrait s'intituler "sexe, mensonges et vie de héros".
Son personnage, qu'il habite avec brio d'un bout à l'autre de sa prestation, est un mythomane convaincu. Convaincant aussi. Le regard bleu charmant-charmeur en prime, le drapeau tricolore tatoué à l'âme - et étalé à grands coups de clichés plus délirants les uns que les autres. Et de nous raconter la fois où il a libéré 12 000 personnes à San Pedro du Chili des griffes du monstrueux El Tyranos. La fois où, au large de Bornéo, il a sauvé une top model de la noyade dans une mer infestée de requins. La fois où il a fait atterrir un Boeing 747 d'American Airlines en pleine pampa. "Une histoire toute simple. Quoi, j'vous ai pas raconté?" Et c'est reparti de plus belle. Avec, heureusement, un soudain relent d'humilité: "Je suis pas Dieu, enfin, merde!" Silence. "Enfin... je ne crois pas." Bref, coup de foudre assuré entre un homme de très grand talent et "toi, public" - ainsi interpelle-t-il la (sa ?) salle.

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L'interview

Vous incarnez un aventurier: du type James Bond ou Indiana Jones?

“Indiana Jones. James Bond est trop clean. Il lui suffit d’un clin d’oeil pour séduire une femme. Avec Indiana Jones, c’est le fouet!”. Vous aimez les femmes, mais dans votre spectacle, elles ne semblent pas vraiment vous rendre la pareille. Comment l'expliquez-vous ?J'aime assez dire que l'amour a ses raisons et que j'ai souvent tort. Mais plus concrètement, je crois que ce que je cherche à démontrer finalement dans ce spectacle, c'est qu'à travers l'histoire de cet apprenti macho, looser au possible, les femmes sont merveilleuses car elles ne tiennent pas rigueur aux hommes de leurs faiblesses.
D'ailleurs, j'ai pu remarquer que la perception des femmes était souvent plus positive vis-à-vis de mon personnage que celle des hommes. Je pense que s'il y avait une association de défense des machos en France, elle m'aurait déjà attaqué pour diffamation ! Finalement, si mon personnage parle tant des femmes, c'est qu'elles lui manquent. C'est un peu comme quand on arrête de fumer : on regarde la cigarette des autres en rêvant de tirer dessus...

Votre spectacle ressemble plus à un "stand up" qu'à un enchaînement de sketches classiques ?
En effet, j'ai plutôt choisi de raconter ma vie. Mon combat contre "El Tyranos" à San Pedro du Chili, ma bagarre contre des requins au large de Bali, mes chevauchées en "103 Peugeot" avec ma bande des "Puceaux sauvages" ou encore ma descente de l'Ardèche en canoë avec une "fiancée" de 120 kgs. Il ne m'était donc pas nécessaire d'aller inventer des sketches qui n'auraient été que pure fiction...

Franck Dubosc, un super héros "mythomane" ? 
Non, pas du tout, je ne suis pas toujours au top, il m'arrive d'être comme vous.

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Une autre interview...

Le Franck Dubosc qu'on voit sur scène est mythomane, mysogine, mégalomane, cruel et naïf. Et celui que j'ai en face de moi ?
Franck Dubosc : Pas vraiment ! Mais quand tu dis ET naïf je préfère dire que mon personnage est SURTOUT naïf et pas vraiment mysogine. En fait, il ne se rend pas compte de ses conneries. Il est comme tous ces mecs qui ne seraient pas vraiment méchants et qui se retrouvent à frimer devant une gonzesse parcequ'ils ont peur d'eux-mêmes. C'est plus drôle de montrer un petit con avec les femmes qu'un mec trés sympa. Un mec trés sympa, on lui dit merci !

Tu dis qu'il n'est pas mysogine ! Pourtant, il a plein de répliques du genre "Une femme c'est comme un appartement qu'on visite, quand on l'aime pas, on sort tout de suite !"
C'est effectivement ce que je dis aprés avoir fait l'amour avec une femme pendant (seulement) une minute. Mais c'est parce que je suis gêné ! C'est horrible, c'est méchant, et pourtant tout le monde rigole, y compris les femmes !

En parlant des femmes, tu as fait un véritable carton lors de ton passage à NPA 1ère partie, en proposant une soirée gratuite pour les filles !
Oui, c'était vraiment une bonne soirée ! Les femmes sont trés contentes de voir un mec qui se moque de tous ces mecs machos, ces salauds... Mon personnage mysogine et macho est pris au degré que je voulais et ça c'est génial ! Les femmes rient parce qu'elles se moquent de moi, les mecs parce qu'ils reconnaissent un copain. On fait tous les mêmes conneries !

Les aventures de Franck Dubosc me rappellent celles de Belmondo alias Bob Sinclar dans Le Magnifique. C'est un héros !
Oui ! Et il profite de toutes ses aventures pour draguer ! J'ai par exemple libéré San Pedro du Chili des rebelles argentins séparatistes, du terrible El Tyranos ! J'y ai même fait un grand discours ! Et alors que je n'ai pas encore parlé des femmes, je dis : "Normalement, avec un discours comme ça, tu emballes !". Effectivement j'emballe Rosita... et ça m'a coûté 200 balles ! Et c'est là que je continue avec Rosita avant de repartir sur une autre aventure...

Ou est ce que tu vas chercher tout ça ? Quelle est la part de vu, de vécu et d'inventé ?
C'est un mélange des trois ! Des histoires de week-end à Deauville, on en a tous vécu... Et quand je pars sur une aventure, je me demande ce qu'un mec complètement mytho peut raconter de plus énorme ! J'en ai plein qui ne sont pas dans le spectacle, comme quand j'aide le FBI à démanteler un réseau de faux bouchers... J'vous ai pas raconté ?

 Propos recueillis par Jérôme Bénistry 

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La presse

"Humour percutant, faux exploits, vrai talent. Un spectacle rythmé et drôlissime". Télérama
"Excellent comédien, ce virtuose de l'autodérision manie machisme et goujaterie avec la précision d'un artificier". Télérama
"Il atteint une sorte de génie de la précision". Le Figaro
"Il possède vraiment le matériau -professionnalisme, effets originaux, sens de la formule - pour devenir un comique important : l’aisance déconcertante de ce beau gosse ne peut que séduire". Le Parisien
"Franck Dubosc fait mouche et séduit". Le Parisien
"Un humour percutant" Le Parisien 
"Hilarant de bout en bout, mené à un train d'enfer". à Nous Paris
"Beau et bon à la fois". Le Nouvel Observateur
"Un comédien qui multiplie les plaisirs". Le Dauphiné Libéré
"Son spectacle est une tornade d'humour subtilement écrite par un comédien à l'énergie contagieuse". Le Journal du Dimanche
"Ce premier one-man-show est un véritable triomphe". Télé 7 Jours
"Une précision d'une rare efficacité". La presse, Montréal
"Casanova des temps modernes". Voir, Montréal

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