Il découvre la danse à 21 ans, suit les cours classiques de Franck Malagoven, doublure de Serge Gainsbourg à l’Alcazar de Paris, et qui accueille dans ses cours les artistes de cabaret de la nuit parisienne.

Puis il passera 9 mois au sein du Centre International de Danse de Rosella Hightower de Cannes, avant de débuter sa carrière au sein de différentes compagnies. Jean Rocheraud (1984), Quentin Rouillet (1985), Susan Buirge (1986-87), Odile Duboc (1986-87), Pierre Doussaint - Isabelle Dubouloz (1987-88), Jean-François Duroure (1987-89), Hervé Diasnas (1989), Francesca Lattuada (1996).

Il fait ses premiers essais chorégraphiques, alors qu’il danse pour François Verret et l’assiste pour les pièces Dans le vent de sa course (1992) et Par où commencer (1993), et pour Mathilde Monnier dans Pour Antigone (1994).

Il a chorégraphié : Alice, solo (1992), Elebeten trio (1996), Charmants écarts duo (1998), Next quatuor chorégraphique avec deux artistes de cirque, un danseur hip-hop et un percussionniste (1999), Face à la mer trio avec Christian Fennesz en live (2001), In food we trust quintet chorégraphique sur une musique de Keith Rowe (2003), Welcome to Bienvenue solo pour le danseur burkinabé Bienvenue Bazié, création au Festival Dialogues de corps de Ouagadougou (2004), On n’arrache pas les pétales de fleurs à mains nues solo pour la danseuse Johanna Faramanpionona Mandonnet (2005) et Derrière les Mur/Murs (2006).

Parallèlement à son travail pour la Compagnie Ulal Dto, il signe également un duo avec un enfant de six ans dans le cadre du Festival Danses au cœur (1997), un solo d’anneau Numéro Année 0 pour Julie Turin, deux pièces pour les élèves de l’Ecole Nationale du Cirque de Rosny Ere de piste (1997) et Du fleuve Amour aux collines orientales (1999). Deux créations pour la compagnie de hip-hop Tolérance installée en Lorraine en 1996 et 1997, pour le cinéma à l’occasion du film Ma vie en rose réalisé par Alain Berliner et présenté au festival de Cannes en 1997.

En 2006, Xavier Lot termine sa formation Feldenkrais.

À Abidjan, Ouagadougou, Bamako, en partenariat avec Afrique en création, le Centre Chorégraphique National de Montpellier, la Compagnie Salia nï Seydou en collaboration avec Mathilde Monnier ou Irène Tassembedo, nous avons organisé stages, rencontres et échanges avec des danseurs et des chorégraphes africains. Xavier Lot explore et partage l’art chorégraphique dans des contextes divers, des espaces et des lieux variés, en partenariat avec le théâtre, les arts plastiques, les arts du cirque, la musique, les arts audiovisuels. Toujours plus proche de l’être et de sa mouvance, de son imaginaire et de sa poétique, sa volonté est de ne pas rester figé dans un langage préétabli.