De père américain et de mère française william Sheller qui a été élevé dans une ambiance musicale et théâtrale, a décidé vers l’age de 11 ans qu’il serait musicien. Après quelques cours de piano pris à droite et à gauche, il trouve enfin celui qui sera son maître de musique, Yves Margat, élève de Gabriel Fauré, qui lui apprendra harmonie contrepoint et fugue ainsi que le latin.

Destiné au Prix de Rome, Sheller qui se sent contraint par les dogmes musicaux du temps, hyper sérialité, rejet maladif de la tonalité, et snobisme de l’avant-garde à tout prix, entend les Beatles et présent qu’une forme nouvelle de musique est en train de naître, ouverte, universelle, et faisant appel « aux sorcière cent fois brûlées sur les bûchers du modernisme : l’inspiration et la mélodie ».

En 1966, il fait partie d’un groupe de rock Niçois The worst (ce qui veut dire « les pires ») et tourne dans les bases américaines. Il présente ses premières compositions dont une est immédiatement retenue par Les Irrésistibles et sort sous le titre My year is a day (1967). Ce sera son premier « tube » dans le jargon variétés. Dalida en enregistrera deux versions, en français et en italien Dans la ville endormie et l’Aquilone.

En 1969, composition et création de Lux aeterna, messe de mariage pour des amis, associant déjà orchestre symphonique, chœurs, et groupe de rock. L’enregistrement sortira en 1971.
On lui commande en outre la musique du film Erotissimo de Gérard Pirès.

1973. Barbara, à qui l’on a fait écouter Lux aeterna, semble y reconnaître des « cordes bleues » qu’elle recherche pour son nouvel album, La Louve. Une riche et fructueuse collaboration naîtra de cette rencontre, au cours de laquelle la grande dame lance la phrase fatidique « Tu devrais chanter ». Le premier album de Sheller sortira en 1975 avec Rock’n dollars et Photo souvenir.

1976. Deuxième album : Dans un vieux R’n’roll, le carnet à spirale, C’est l’hiver demain.

1977. Troisième album : Symphoman, Genève, Les petites filles modèle. Composition d’un concerto pour violon dédié à Catherine Lara, « qui ne le jouera jamais ».

1979 quatrième album : Nicolas enregistré à Los Angeles avec des musiciens de Toto, Foreigner et Supertramp. J’cours tout seul.

1980 premiers concerts, Musique du Retour en force de JM Poiré.

1981 musique du film Ma femme s’appelle revient. Premier Olympia. 5e Album J’suis pas bien.

1984 A la suite d’une altercation entre ses musiciens et les douaniers belges, Sheller est contraint de donner seul au piano un récital en direct à la RTBF. C’est une révélation.
Une série de concerts en piano solo sera ainsi organisée à travers toute la Belgique, suivi d’une autre série en quintette, quatuor et piano avec le quatuor Halvenhalf.
Composition des huit premières pièces de quatuors.
Second Olympia en quintette

1985 Commande par le premier Festival Radio-France de Montpellier d’une Suite Française pour Orchestre, créée par l’Orchestre national du Languedoc-Roussillion, sous la direction de Cyril Diedriech. Sortie de l’enregistrement des Quatuors avec Bruno et Régis Pasquier, Jacques Prat et Hervé Derrien.

1986-87 composition et enregistrement de l’album Univers Le nouveau Monde, Les miroirs dans la boue. Passage au 11e Festival de Bourges. Tournée et série de concerts au grand Rex.

1988-90. Composition et enregistrement de l’album Ailleurs, avec l’Orchestre de Toulouse.
Série de concerts symphoniques au Palais des congrès à Paris. Création du Concerto pour violoncelle et orchestre, par JP Audin, sous la direction de Louis Langrée.
Tournée avec 20 musiciens à travers la France. Un homme heureux est présenté chaque soir en nouveauté au public.

1991. Enregistrement en studio-live de l’album Sheller en solitaire. Tournée en piano solo.
Jack Lang le fait Chevalier des arts et des lettres. Grand prix National du Ministère de la culture. Oscar de la chanson Française par l’UNAC. 
Sheller devient Maître de stage au conservatoire de Bourgouin-Jailleu, et compose à l’intention des élèves la Symphonie pour un jeune orchestre.

1992-93 Commande par Thierry Caens d’un Concerto pour trompette, créé dans le cadre des Concerts Lamoureux à la salle Pleyel, sous la direction de Yutaka Sado.
Musique du film L’Ecrivain Public interprétée par le quatuor Parisii.
Sortie de l’album Carnet de notes.
Deux victoires de la musique au titre de : Meilleur album de l’année, meilleure chanson de l’année.
Composition et enregistrement de Albion. Album définitivement électrique et Rock.
3e victoire de la musique au titre de meilleure musique de film de l’année.

1994 Nouvelle série de concerts à travers la France avec les mêmes 20 musiciens qui commencent à former une véritable troupe. Série de concerts à Pleyel avec la création de la Symphonie Alternative sous la direction de Yutaka Sado. Nomination à l’ordre du mérite National.

1995 Enregistrement de Olympiades. Série de concerts avec Jean-Claude Casadessus et l’orchestre National de Lille. Composition et création de la Symphonie de poche par l’orchestre d’Amiens sous la direction de Louis Langrée. Aria Dax, pour siffleuse et orchestre, composé pour Micheline Dax. L’homme que je n’aime plus, chanson pour Marie-Paule Belle. Premières mélodies pour Françoise Pollet.

1997. Ecriture des trois quatuors « viennois » créés par le quatuor Parisii au 10e Festival de Troyes, et consacré entièrement à ses compositions. Création de La maison rouge et parlez-moi par Françoise Pollet. Musique du film Arlette de Claude Zidi. Etude des nouvelles technologies d’enregistrement auprès de Yves Jaget. Composition et enregistrement de l’album Connivences pour Nicoletta.

1998 Concert salle Pleyel avec la participation de F. Pollet, Thierry Caens, et Henry Demarquette pour lequel il compose deux Elégies pour violoncelle et orchestre. Sortie de la compilation Tu devrais chanter.

1999. Composition finale des Machines absurdes, enregistré avec Yves Jaget pour le son, Gaël Yvan pour la partie informatique. La troupe de musiciens est reformée en vue de la tournée 2000.

2000. Sortie des Machines absurdes. Retrouvailles avec les musiciens, arrivée de Nicolas Stevens, nouveau « konzertmeister » de l’orchestre, qui insufflera à l’ensemble une rigueur de travail et une énergie bénéfique. Premiers concerts, passage obligé et tant voulu à l’Olympia, avant une très longue tournée à travers la France, la Belgique et la Suisse.
11 novembre 2000 : intégrale au Théâtre des Champs-Elysées avec tous les musiciens.

Mai 2001 : Sortie d'un album live de ce concert.
Automne 2001 / 2002 : Tournée piano solo

En 2003 parution d'un album de pièces pour quatuor interprétées par le Quatuor Parisii

En 2004 Enregistrement en janvier de son concerto pour trompette par Thierry caens accompagné par l’orchestre national de Lyon sous la direction de Michel Plasson.
Création en juin d’une symphonie en trois mouvements, composée à la demande du festival classique de Sully sur Loire. Sous la direction de Jean-Luc Tingaud.
Ecriture finale et enregistrement de Epures pour voix et piano, à paraître le 2 novembre.

En 2005 / 30 ans de chanson. Grande tournée avec orchestre a travers la France la Suisse la Belgique. Parution d’une intégrale de ses enregistrements.

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