Sylvia Hillard commence la danse très jeune à Cholet, sa ville natale, par le style modern jazz, qu’elle pratique en tant qu’activité de loisir, en parallèle de ses études d’Arts Appliqués.

A Paris, elle découvre la danse contemporaine avec notamment Nathalie Pubellier et Corinne Lanselle, et après avoir obtenu son diplôme de graphisme, elle décide d’orienter sa carrière vers l’interprétation, la chorégraphie et le professorat. Elle obtient alors le diplôme de professeur de danse contemporaine en juin 2002, et travaille en compagnie de Richard Mouradian, par exemple, tout en effectuant une recherche personnelle sur sa propre gestuelle.

Elle crée en 2000, un court solo Juste à côté (qui deviendra par la suite la pièce Fa), qui lui donne l’envie d’approfondir l’univers de sa danse, et décide ainsi de présenter son travail dans divers festivals et concours. Elle reçoit les premiers prix d’interprétation à Voiron et à Bayeux en 2000, à Albi pour Solo Mio et à Bordeaux pour le Printemps de la danse en 2002, et participe à diverses rencontres chorégraphiques telles que les Biennales de danse du Val-de-Marne, le Festival Off de Montpellier, le Festival Prétendanse au café de la Danse à Paris, le Festival Rebonds à Albi...

En 2003, elle fonde l’association Juste à côté, et continue en parallèle son parcours d’interprète auprès de chorégraphes dans des compagnies contemporaines, (Bruce Taylor, Corinne Lanselle) ; et se concentre sur un deuxième solo Sépia, qu’elle envisage comme une pièce inspirée de ses premières passions : la typographie, la peinture, le croquis, le travail d’image. Cette nouvelle création a été notamment programmée le 28 novembre 2003 à Montpellier, dans le cadre d’une résidence soutenue par le chorégraphe Yann Lheureux.