Malgré son patronyme, Stéphan Joly n'est pas le fils d'une humoriste ni d'une juge spécialiste des affaires politico-financières. Originaire d'Annecy (74), il n'est pas né célèbre.

A 20 ans et durant près de 5 ans, il travaille comme pianiste/chanteur dans les pianos-bars de sa région. Il fait l’apprentissage de la scène devant un public plus souvent avide d’alcool que de musique.

En 1994, il entame des études supérieures de psychologie (DESS en clinique de l'enfant et de l'adolescent). Diplôme en poche il monte à Paris pour suivre une année de DEA (psychanalyse et psychopathologie adulte). Un séminaire retient particulièrement son attention : Rire et maladie mentale...

Moins de 6 mois plus tard, après un passage aux cours Florent, il termine l'écriture d'un premier spectacle qui se jouera 2 ans. Il enchaîne alors les aventures artistiques comme comédien. D'abord dans des courts métrages puis durant une saison, à la télévision, sur une grande chaîne privée.

En 2000, il crée un festival : Le week-End du rire de Seynod. L’occasion, chaque printemps, de faire découvrir les artistes qu’il croise sur sa route (Marianne Sergent, Sellig, Trinidad, Jean-Jacques Vanier…).

Entre 2001 et 2005, à fleur de peau !. Ce spectacle est présenté plus de deux cents fois en province et à Paris (Palais des Glaces, Point Virgule, Comédie Bastille). Déjà on remarque sa différence, son besoin de profondeur, ses qualités d’auteur et de comédien. Son personnage de « musicien qui parle » prend corps.

2005 : Il reprend le chemin de l’écriture afin d’être au plus proche de ce qu’il est et de ce qu’il veut défendre. Appel d’air est né sur la scène de la Tache d’encre en Avignon. Spectacle qu'il peaufine avant de le présenter en 2007 sur la scène du Point virgule.