Deux opéras de chambre miniatures de Purcell et Charpentier, où le sens de l’émotion et du tragique illustre à merveille « L’amour à mort ». Par les Talens Lyriques, direction Christophe Rousset. En anglais et en français, surtitrés en français.

Création chorégraphique de Béatrice Massin sur la musique de Haendel, Terpsichore rend hommage à la muse de la danse et confirme le nouveau baroque plein de vitalité de la chorégraphe.

Avec Offenbach et sa verve burlesque, la culture classique est mise sens dessus-dessous. À moins qu’elle ne retrouve un second souffle… Orphée fut le père de l’opéra, le patron des compositeurs, l’emblème du chant pour Monteverdi, le symbole de la condition humaine pour Gluck, figure centrale enfin d’une centaine d’ouvrages lyriques. Mais Offenbach, qui s’est voulu le bouffon magnifique du Second Empire, jette Orphée dans les bras de l’Opinion publique. Et l’histoire bascule.

Reprise à l'Opéra Bastille de cette fable légère et profonde, naïve et mélancolique, mêlant et confondant parfois les animaux et les hommes. Avec une fantaisie ineffable, Janáček écoute et retranscrit le chant éternel de la terre. En langue tchèque.

Opéra de Benjamin Britten inspiré par Herman Melville, Billy Budd est l’âpre récit de l’inéluctable sacrifice de l’ange. En langue anglaise.

Carolina, la fille cadette du riche marchand Geronimo, a épousé secrètement Paolino, le commis de la maison. Arrive le prétendant de la fille aînée Elisetta, un comte anglais ruiné, qui tombe alors sous le charme de Carolina. En mal d’aventures, la tante Fidalma fait les yeux doux au jeune Paolino…. Avec Les solistes de l'Atelier lyrique de l'Opéra national de Paris. En italien surtitré.