Oscar Vladislas de Lubicz-Milosz (1877-1939), poète et écrivain Français d’origine Lituanienne, a passé la majeure partie de sa vie en France où il fait ses études et devient, en qualité de chargé d’affaires de son pays, représentant de la Lituanie auprès du gouvernement Français (1919-1925). Ses débuts poétiques sont influencés par le Symbolisme, mais à la suite d’une illumination, il oriente son oeuvre vers la recherche d’un absolu : l’initiation (1910).
C’est avec Miguel Manara (1913), où revit la figure solitaire et tourmentée de Don Juan, Epître à la Storge (1917) et la Confession de Lemuel (1922), qu’il atteint les sommets d’une expérience poétique devenue mode de connaissance et unique accès à la réalité. Milosz se consacre alors à l’étude de Textes Sacrés.
Né en Biélorussie, il choisira d’écrire en Français. Repenser l’univers et les rapports entre l’homme et Dieu, la question “où est l’espace” sont pour lui fondamentaux. Sa poésie et les sommets de son prophétisme devraient faire connaître sans cesse d’avantage cet homme gentil et doux.
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Théâtre du Nord-Ouest, Paris
Sur la tombe de Miguel Mañara est gravé : « Ci-gisent les os et la cendre du pire des hommes qui fut au monde ». Ce dom Juan confesse sa lassitude de la chair, avoue son remord, affermit sa conquête ultime de l’amour : la passion de Dieu.