Dans les années 40, avec les lois sur la discrimination raciale promulguées par le régime fasciste italien, de nombreux Juifs, ont mis à l'abri leurs richesses en les mettant au nom d'un homme de paille de confiance de race aryenne. Marcello Consalvi est l'un de ces heureux bénéficiaires. Son patron a en effet mis à son nom toutes ses propriétés. Il est alors devenu, avec sa femme, le propriétaire d'un immeuble et de quelques boutiques.

Nuit de tempête. Horrible morgue. Quatre esprits (un magicien, un voleur, un intellectuel et une fille sans nom), très peu soumis à abandonner leur corps, se réveillent dans de malheureux états. Après bagarres et discussions, le petit groupe coalise finalement dans un projet de fugue de la morgue. Mais les choses se compliquent avec l’arrivée d’un cinquième personnage qui arrondit ses fins de mois en arrachant les dents en or des cadavres…

Quand une histoire personnelle prend son origine dans le mythe et quand le mythe devient une histoire personnelle qui nous arrive, et nous arrive sans cesse, et qui vous arrive à vous depuis toujours sans que vous lui donniez le nom Claudel.