Michel Rivgauche

Michel Rivgauche

Michel Rivgauche (Mariano Ruiz de son vrai nom) commence assez jeune à jouer et à chanter les succès de l'époque dans l'orchestre de ses parents. Il débute des études d'ingénieur, tout en écrivant des textes de chanson qu'il envoie aux compositeurs de renom de Paris.

En août 1957, Edith Piaf cherche un auteur pour mettre des paroles françaises sur une valse péruvienne. Elle met au défi Michel Rivgauche d’écrire un texte sur cet air. Par la suite, il lui écrit le texte de La Foule, en se basant uniquement sur la musique comme elle lui avait demandé. Edith Piaf ne jure plus que par Michel Rivgauche.

En 1958 et 1959, Michel Rivgauche se produit à plusieurs reprises comme interprète dans les premières parties d'Edith Piaf. Il entame avec la chanteuse une collaboration qui donnera lieu à dix-sept chansons, parmi lesquelles : Tant qu'il y aura des jours (musique de Marguerite Monnot, 1958), Les Mots d’amour (musique de Charles Dumont, 1960), ou encore Mon vieux Lucien (musique de Charles Dumont, 1961). En compagnie de Claude Leveillée et de Pierre Lacotte, il lui écrit La Voix, une comédie ballet. De nombreux autres chanteurs vont interpréter ses mots tels que Dalida avec Parlez-moi de lui, Maurice Chevalier, Yves Montand ou encore Christophe…

Michel Rivgauche s'illustre aussi par l'écriture de sketches comiques pour Odette Laure, Paul Préboist, Jean Richard, etc…

En 1960, il publie un 45 tours quatre titres en tant qu’interprète. Robert Chauvigny dirige l'orchestre et Edith Piaf rédige le texte de présentation au dos du disque.

Il conçoit des feuilletons radiophoniques, des émissions de télévision, écrit une comédie musicale avec Gérard Calvi (Un amour de Femme, en 1982 pour Colette Renard) ou encore des dialogues de films d'animation.

Numéro un au Japon, Brésil, Argentine ou encore USA, il reçoit de nombreuses récompenses tout au long de sa carrière : l'Oscar de la meilleure chanson étrangère de l'American Society of Composers Authors and Publishers (USA, 1973) ainsi que quatre prix nationaux. Administrateur à la SACEM, il en est le Secrétaire général en 2001. En 1997, il rencontre Charlotte Rampling. Il lui propose les chansons qu'il a écrites pour elle en compagnie du compositeur Jean-Pierre Stora. Michel Rivgauche est décédé le 21 juin 2005 et laisse de nombreuses oeuvres inédites.

Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.

De 1999 à hier - Michel Rivgauche

Névrotik-hôtel

Bouffes du Nord, Paris

du 9 au 27 mai 2018
1h30
MUSIQUE & DANSE À ne pas manquer Coup de cœur Théâtre musical Terminé
  • De : Christian Siméon, Jean-Pierre Stora, Michel Rivgauche, Julie Daroy
  • Mise en scène : Michel Fau
  • Avec : Michel Fau, Antoine Kahan, Mathieu El Fassi, Laurent Derache, Lionel Allemand
Michel Fau en diva déchue et blessée interprète avec Antoine Kahan un spectacle musical, conte maléfique et pathétique écrit par Christian Siméon. Cela ressemble à une vertigineuse mise en abyme des clichés humains, mais c’est aussi un hommage décalé et poignant à la grande chanson française.
Névrotik-hôtel

Bouffes du Nord, Paris

du 3 au 8 janv. 2017
1h30
MUSIQUE & DANSE À ne pas manquer Coup de cœur Théâtre musical Terminé
  • De : Christian Siméon, Jean-Pierre Stora, Michel Rivgauche, Julie Daroy
  • Mise en scène : Michel Fau
  • Avec : Michel Fau, Antoine Kahan, Mathieu El Fassi, Laurent Derache, Lionel Allemand
Michel Fau en diva déchue et blessée interprète avec Antoine Kahan un spectacle musical, conte maléfique et pathétique écrit par Christian Siméon. Cela ressemble à une vertigineuse mise en abyme des clichés humains, mais c’est aussi un hommage décalé et poignant à la grande chanson française.
Le magicien d'Angoulême

Comédie Saint-Michel, Paris

du 5 oct. 2011 au 24 mars 2012
1h15
HUMOUR & CAFÉ THEATRE Terminé
  • De : Michel Rivgauche
  • Mise en scène : Pascal Ruiz
  • Avec : Carmen Brown, Naïl Malichmann, Mathieu Marinach, Pascal Ruiz
N’ayons pas peur de le dire, Jean-Luc est un looser. Ses tours de magie sont douteux, ses tournées minables. Quant à son nom de scène, « Le Grand Melchior », il ne trompe plus personne.