Marie-Claude Pietragalla entre à l’Ecole de Danse de l’Opéra en 1973. En 1979, elle est engagée dans le Corps de Ballet de l’Opéra National de Paris. Franchissant une étape chaque année, elle remporte avec Wilfried Romoli en 1984, le premier prix du Concours International de Paris.
Elle danse déjà de nombreux rôles de soliste lorsqu’elle est nommée «première danseuse» en 1988. En 1989, elle reçoit le prix de l’A.R.O.P. (Association pour le Rayonnement de l’Opéra de Paris). A l’issue de sa prise de rôle de «Kitri» dans Don Quichotte, le 22 décembre 1990, elle est nommée «Etoile». Depuis, elle a ajouté à son répertoire tous les grands rôles du répertoire classique et contemporain.
- Une carrière internationale
Marie-Claude Pietragalla a depuis longtemps donné à sa carrière une dimension internationale.
Avec son groupe Les Solistes de Paris ou en tant qu’étoile internationale, elle a été invitée à danser partout dans le monde, dans les plus prestigieux opéras. Elle a également participé aux tournées internationales de l’Opéra de Paris (Espagne, Brésil, Japon, Etats-Unis, Grèce, Italie, Danemark, et Moscou).
Elle a été invitée à Wuppertal par Pina Baush, à l’occasion du 25ème anniversaire de sa compagnie, pour interpréter Don’t look back de Carolyn Carlson et a participé à l’ouverture de la Biennale de Venise (1999). En décembre 2000, elle présente Don’t look back à Paris, sur la scène du mythique Olympia.
En tant que chorégraphe, Marie-Claude Pietragalla a créé Boromabile (1988), Corsica (1996), Triangle infernal (1996), L’âme perdue (solo pour Nicolas Le Riche, 1999), Vita (1ère création pour le Ballet National de Marseille, 1999) et Sakountala (2000), chorégraphie inspirée par la vie de Camille Claudel vu par 42 000 spectateurs, Ivresse et Fleurs d’automne (2001), Le 3ème acte de Raymonda (2001), Giselle (2001), Illusions d’éternité (2002), Ni Dieu ni maître (voyage chorégraphique à travers la poésie et la musique de Léo Ferré - Théâtre Toursky - 2003), Conditions humaines (2006), Sade ou le théâtre des fous (Château de Lacoste, commande de Pierre Cardin 2007), Marco Polo (Palais des Congrès 2009), La Tentation d'Ève (Scène du Palace de Paris, 2010), Mr et Mme Rêve (2013) .
Pour le retour de Christophe sur scène, à l’Olympia en mars 2002, elle crée, à sa demande, une chorégraphie sur la musique d’Enzo, une création contemporaine pour deux danseurs.
Fin 1999, elle publie La Légende de la danse, aux Editions Flammarion et, en février 2001, en collaboration avec Michel Archimbaud, Ecrire la Danse, aux Editions Séguier - Archimbaud et La Femme qui dance avec Dominique Simmonet aux éditions du Seuil en 2008.
En 2015, aux Éditions Plon, elle collabore avec Soisic Belin à l‘ouvrage Le Théâtre du Corps. Enfin, elle participe à l’élaboration d’un livre pour enfants Mademoiselle Rêve et le Pays Lumineux (2014 aux Éditions Limonade).
La fin de l’année 2002 voit la sortie de son premier long métrage Quand je vois le soleil, un film de Jacques Cortal dans lequel elle tient le premier rôle aux côtés de Florent Pagny et François Cluzet.
En 1994, Marie-Claude Pietragalla est nommée Chevalier des Arts et Lettres.
Le 15 novembre 1997, elle est nommée Chevalier de l’Ordre National du Mérite. Le 29 avril 1998 à Moscou, elle reçoit le Prix Benoit de la Danse pour Signes de Carolyn Carlson. En octobre 1998, elle reçoit le Prix Paul Belmondo.
Depuis le 27 mars 1998, Marie-Claude Pietragalla dirige le Ballet National de Marseille et son Ecole Nationale Supérieure de Danse. Le 16 décembre 1998, elle fait son entrée avec Nicolas Le Riche au Musée Grévin. En septembre 1999, elle apparaît dans le Petit Larousse, édition 2000.
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