Un corps bousculé par sa chaise-longue. Un carré de gazon vert printemps. Le temps qui suspend son cours, d'ailleurs existe-t-il vraiment ? Au dispositif minimaliste de Julika Mayer succède la fuite permanente de Guillaume Lauruol, réflexe de survie face à l’environnement technologique urbain qui parasite les pulsions sensibles, et symbole de la dérision et du désir renouvelés.

Acteurs, marionnettes et nouvelles technologies se mêlent dans ce spectacle qui nous emmène à la découverte de nos mondes intérieurs. Bouche, estomac, sexe, cœur, chair. Chacun est entraîné dans un va-et-vient permanent du détail à l’ensemble qui modifie sa vision du monde.

Le lien entre le corps et l’objet, l’influence mutuelle de ces deux médiums a mené le travail d’Etienne Bideau-Rey et Gisèle Vienne de la poupée au corps et des arts de la marionnette à la chorégraphie.