Julian Plaza

Julian Plaza

Julian Plaza est né à General Manuel Campos, une petite localité de la province de la Pampa, le 9 juillet 1928. Il apprend la musique avec son père qui jouait du bandonéon et qui avait appris par correspondance. Julian a onze ans quand ses parents déménagent à Buenos Aires. Il commence alors à étudier avec Felix Lipesker, il intègre des orchestres d’enfants, et c’est là qu’il apprend le travail au sein d’un ensemble. Il fait des progrès rapides, ce qui lui permet de débuter dans l’orchestre d’Edgardo Donato, et peu de temps après l’ensemble d’Antonio Rodio ; en 1949 il grossit les rangs de Miguel Calo, avec qui il va rester presque 10 ans. Pendant ce temps, il réalise un vaste voyage avec Eduardo Bianco à travers l’Italie, Grèce, Turquie, Syrie et Liban. Par la suite il entre en relation avec Carlos di Sarli et se lie à Atilio Stampone et Florindo Sassone pour des travaux d’arrangements. En 1959, il intègre l’orchestre d’Osvaldo Pugliese, toujours comme bandonéoniste. Il va effectuer avec cet ensemble une tournée la même année en Russie et en Chine. Il reste avec l’auteur de « Recuerdo » jusqu’en 1968, époque où il forme avec d’autres musiciens l’orchestre le « Sexteto Tango » : Osvaldo Ruggiero et Victor Lavallen (bandonéons), Emilio Balcarce et Oscar Herrero (violons), Alcides Rossi (contrebasse) et le Plaza lui-même comme pianiste . Avec ce groupe, ils enregistreront sous le sceau « Victor ».

En 1992, il décide de s’éloigner du Sexteto Tango, cherchant à parfaire sa personnalité artistique, c’est à dire, s’essayer à la direction d’orchestre, une discipline à laquelle il n’avait encore jamais fait face. Ces travaux effectués durant ces dernières années étaient destinés à former son propre ensemble, jouer ses propres tangos avec ses propres arrangements, et c’est ce qu’il fait aujourd’hui.

Entretemps, malgré ses multiples activités, il alterne en travaillant pour l’orchestre de Miguel Calo et il forme un quartet de Bandonéonistes « a capella », dans lequel on trouve Alfredo Marcucci, Ernesto Franco et Atilio Corral. Parallèlement à toux ces travaux, il fait une incursion dans le monde de l’arrangement. Dans cette difficile tache, il travaille pour Atilio Stampone, Leopoldo Federico, Anibal Troilo, Osvaldo Pugliese, Osvaldo Piro, José Colangelo et beaucoup pour le Sexteto Tango.

Il écrit aussi des arrangements pour le cinéma, son orchestre signera les bandes sonores de films tels « La Tregua », « Solamente ella » et « Chau, papa ».

Il ne faut pas non plus oublier de mentionner les arrangements et l’accompagnement dans l’enregistrement du disque de Susana Rinaldi.

Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.

De 1999 à hier - Julian Plaza

Duo Buenos Aires, histoire du tango

Eglise Saint-Julien Le Pauvre, Paris

le 4 oct. 2019
MUSIQUE & DANSE Concert Musique du monde Musiques latines Terminé
  • De : Carlos Gardel, Astor Piazzolla, Leopold Frederico, Julian Plaza, Carlos Cobian, Anibal Troilo
  • Avec : Jérémy Vannereau, Eric Franceries
Les artistes vous font découvrir, ou redécouvrir, les différents aspects du tango argentin à travers les œuvres des plus grands compositeurs ayant popularisé ce répertoire inoubliable.
Festival : Buenos Aires Tango

Chaillot - Théâtre national de la Danse, Paris

du 9 au 27 mai 2001
MUSIQUE & DANSE Terminé
  • Avec : Juliette Wittendal, Julian Plaza, Rodolfo Mederos, Camilo Ferrero, Ramiro Gallo, Helena Rüegg, Ariel Rodriguez, Atilio Stampone, Adriana Varela, Alejandro Schwartz, Ariel Ardit, Jorge Spesso, Mauricio Angarita, Sandra Rumolino, Nelly Omar, Juanjo Dominguez, Ignacio Varchausky, Anne Le Pape, Emilio Balcarce, Osvaldo Caló, Julio Oscar Pane, Juan-José Mosalini, Sébastien Couranjou, Magali Buttin
En un duel magistral, trempé d’une sensualité torride, le rouge sang de la passion enlace le noir de l’abandon. Abandonné à la passion, passionnément abandonné, le couple de tango fait tourner avec lui la fusion des contraires.