Une comédie provençale chantée qui se déroule dans les années 60. Un bistro-guinguette avec ses rumeurs de comptoir et son bal du samedi soir. Un chanteur de rock qui fascine les midinettes. Et puis la guerre, celle d’Algérie. Et, trônant derrière le comptoir, Mimi l’Algérienne, avec sa faconde, son franc-parler et ses silences sur son pays natal : Mimi, l’âme du village.

Des personnages déjantés, une porte de réfrigérateur, des cartons remplis d’objets ordinaires ou insolites, une canne magique, les thèmes du public : Les Déménageurs, une pièce où se mêlent théâtre et improvisation. Une comédie qui va vous emballer !

Les eaux et forêts, c'est 1965, la Duras envoûte ou déroute, et dérange, son écriture est nouvelle, elle laisse un goût en bouche, comme un très bon vin. C'est une pièce délirante de drôlerie, d'incohérences, de ruptures. C'est aussi son thème récurant, sur la rencontre ou la non rencontre, la solitude urbaine, sans tristesse ni mélancolie, avec une sorte de jubilation.

Sabouleux et sa femme, un couple de paysans, prennent en nourrice Suzanne Claquepont, fille de bourgeois installé à Paris. Abandonné pas sa femme Sabouleux continue d’élever l’enfant « à la paysanne » : il la nourrit du lait des a chèvre – quand ce n’est pas du vin de sa cave – et du lard de ses cochons, tout en profitant des revenus confortables envoyés par les parents. Huit ans plus tard les Claquepont débarquent par surprise pour voir leur enfant, qu’ils croient élevée comme une « demoiselle ».

Direction musicale : Stefano Cavazini
Piano : Dirk Bruning
De Bertolt Brecht et Kurt Weil