Tout le pays s’impatiente, on attend la mort imminente d’Evita. Il s’agit de ne pas rater le salut final. Enfermée dans la maison présidentielle, elle tourne en rond, et cherche à combler le vide des dernières heures. Auprès d’elle, chacun s’affaire : récupérer le numéro du coffre-fort en Suisse, finir les préparatifs des funérailles… La tension monte, le rythme s’accélère, et une question émerge : Eva Perón est-elle vraiment malade ?

Cette pièce, aussi électrique qu’une improvisation, évoque par ses ruptures, ses rythmes et ses intensités, une session de jazz. Alors, Albert 1er, une simple blague ? Non, mais une pièce-vertige, jamais jouée, née du désir de désordre, où l’identité vole en éclats.

New York, mardi 11 septembre 2001. Jeanne, une instrumentiste française, doit passer dans la matinée une audition essentielle pour sa carrière devant un célèbre chef d’orchestre. Son petit ami l’a enfermée dans l’appartement en emportant les clefs. Dès lors, il lui reste un peu plus d’une heure pour sortir de chez elle et ne pas rater l’audition. A l’anecdotique compte à rebours personnel vient alors se superposer le terrifiant compte à rebours de la tragédie en marche.