Un homme et une femme se retrouvent naufragés sur une île déserte. Dans la lignée des comédies théâtrales du malentendu, une variation rocambolesque sur l’art d’aimer et de ne pas aimer. Le jeu de Julie Debazac et Nicolas Vaude, la mise en scène de Thierry Harcourt et l’écriture de Gilles Costaz revendiquent une fantaisie légère et un burlesque discrètement grave, exprimés avec l’extrême politesse de l’humour.

Dans la cabine d'essayage, lieu étroit et confiné, circulent successivement des personnages en nombre illimité, trop de monde pour un trop petit endroit. Il y a là toute une typologie des comportements sociaux. Car la cabine d'essayage, tout le monde s'y presse, c'est aussi l'étape fugitive, le lieu de la métamorphose d'où chacun espère avec fièvre sortir autre, différent, revêtu d'une seconde peau.

Lettre d’amour est un texte drôle sans être dénué de profondeur, qui met en jeu plusieurs personnages : un couple séparé, un autre au bord de la crise de nerf, un écrivain public, un serrurier romantique…
Il s’agit de trois petites pièces bien distinctes dont le seul lien est la lettre d’amour, objet qui marque à jamais les sentiments de deux individus. Car même si au fil du temps les sentiments changent, la lettre reste toujours intacte. Le texte, réaliste et comique a séduit le metteur en scène et les comédiens qui y ont vu une manière drôle d’aborder le thème de l’amour tout en ayant à jouer une partition variée.

Depuis 1985, la Compagnie du 3ème œil, animée par Bruno Netter et Régis Lang, cherche à travers ses créations un passage entre les ténèbres et la lumière.