Florent Mahoukou et Andréya Ouamba portent le très lourd sac des guerres qui ont ravagé leur pays, le Congo, dans l’assourdissant silence des nations. Alors, ils dansent pour exorciser le passé, pour dire la mémoire et ses plaies, la mort côtoyée de si près. Ils dansent l’indicible, la vanité des mots.

Sur une scène (dans un monde) où chacun joue sa propre partition, sans souci de l’autre, le danseur (l’homme) est à la merci d’un grand ordonnateur des faits et des gestes.

Au delà des kilomètres de tôle et de poussière, des rencontres humaines et artistiques sont nées d’un voyage à Brazzaville, avec cette heureuse évidence : la danse contemporaine existe là-bas comme ici, les artistes y sont les mêmes. De ce parcours est arrivé l’envie de réunir sur le plateau une dizaine d’interprètes : comédiens, danseurs, musiciens et acrobates posant directement en scène les bases de la dramaturgie.

Au delà des kilomètres de tôle et de poussière, des rencontres humaines et artistiques sont nées d’un voyage à Brazzaville, avec cette heureuse évidence : la danse contemporaine existe là-bas comme ici, les artistes y sont les mêmes. De ce parcours est arrivé l’envie de réunir sur le plateau une dizaine d’interprètes : comédiens, danseurs, musiciens et acrobates posant directement en scène les bases de la dramaturgie.