Inspirée par le conte de Perrault, la Cendrillon de Jules Massenet s’en éloigne allègrement : point de citrouille ni de carrosse, encore moins de pantoufle à essayer. Dans sa mise en scène délicate et élégante, Mariame Clément joue avec les clichés et la Belle Époque – celle de la création de la partition –, lançant des clins d’œil à la Fée électricité et au cinéma de Méliès. Spectacle en français surtitré en français et en anglais.

En glorifiant magistralement le destin du prophète Elie, Mendelssohn s’inscrit avec brio dans la tradition du genre oratorio. En version concert. Opéra chanté en allemand, surtitré en français et en anglais.

Le London Philharmonic Orchestra, dirigé par Vladimir Jurowski interprète la Symphonie n° 9 de Beethoven. A ne pas manquer !

Alessandro Striggio, accompagné du Balthasar-Neumann Chor und Ensemble, présente au Théâtre des Champs-Elysées L'Orfeo de Monteverdi.

Oratorio atypique mais célébrissime, Der Messias (Le Messie) ne raconte pas de véritable histoire et n’a guère été conçu pour la scène. Collage de textes bibliques évoquant la figure du Christ, de sa naissance prophétisée à sa résurrection célébrée par un immortel « Alleluia ! », l’ouvrage de Haendel se prête pourtant aux visions scéniques les plus démesurées.

Un jeune premier aime une ingénue, qu’il délivre de l’emprise d’un barbon qui voulait la garder pour lui seul. De ce canevas sans âge, Beaumarchais a tiré une insolente pièce de théâtre que Rossini a rendue jubilatoire en l’adaptant à l’opéra.

Avant de développer l’opérette aux Bouffes-Parisiens, Offenbach était le chef d’orchestre attitré de la Comédie-Française. Il collabora ainsi en 1850 aux représentations du Chandelier d’Alfred de Musset. Onze ans plus tard, la romance qu’il avait alors écrite devint un bijou d’opéra-comique, La Chanson de Fortunio, mettant Fortunio mûri… dans l’inconfortable position du mari ! Il est ici présenté en version concert.