Né en 1810, à Paris, il est issu d’une famille de petite noblesse, très sensible à la littérature. Après de brillantes études, « l’enfant terrible du romantisme » commence une vie mondaine et libertine. Mélancolique ou gai selon les heures, dandy impertinent, il se donne des allures de page, féru de parodies, de gageures et d’amour, et brodant des ballades.
Après avoir fréquenté le cercle littéraire de Charles Nodier, il intègre en 1828, le cénacle hugolien. Alors commence sa vie littéraire, qui se confond avec sa vie-même, et avec ses liaisons tumultueuses, comme avec Georges Sand. Elle peut-être divisée en trois époques :
- celle des caprices, avec A quoi rêvent les filles, Namouna, La nuit vénitienne, Les caprices de Marianne, Fantasio, On ne badine pas avec l’amour, Lorenzaccio.
- celle des passions, avec Lettre à Lamartine, A la Malibran, La confession d’un enfant du siècle, Il ne faut jurer de rien.
- celle des tristesses, avec Sur la paresse, Sur trois marches de marbres roses, Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée.
Dans ses œuvres, on retrouve la nostalgie de la pureté et de l’amour perdus, le sentiment que le bonheur est impossible, et le « mal du siècle » résultant de la confrontation d’ un individu assoiffé d’idéal face à la réalité.
Elu à l’Académie Française en 1852, il voit représenter un certain nombre de ses œuvres.
La mort, venue très tôt (en 1857), le délivre d’une longue et stérile langueur, où il lamentait dans l’alcoolisme les dons gaspillés de sa jeunesse.
Le théâtre de Musset est tenu de nos jours pour une part de son œuvre aussi vivante que ses poèmes. La même flamme y circule et la même sincérité s’y fait jour. Analyser l’âme humaine à travers ses passions, sincèrement et à l’abri de toutes conventions, en tracer une peinture lyrique plutôt que réaliste, voilà l’idéal que se propose Musset. Et ses maîtres sont Racine, pour l’élégance, Marivaux pour ses grâces subtiles et Shakespeare pour sa liberté de mouvement.
1826 : À Mademoiselle Zoé le Douairin
1828 : Un rêve, L'Anglais mangeur d'opium
1830 : Contes d'Espagne et d'Italie, La Quittance du diable, Une nuit vénitienne
1831 : La Coupe et les lèvres, Namouna
1832 : Spectacle dans un fauteuil, À quoi rêvent les jeunes filles
1833 : Les Caprices de Marianne, Rolla, André del Sarto, Gamiani ou deux nuits d'excès
1834 : Fantasio, On ne badine pas avec l'amour, Perdican, Camille et Rosette, Lorenzaccio
1835 : La Quenouille de Barberine, La Nuit de mai, La Nuit de décembre, Le Chandelier
1836 : Il ne faut jurer de rien, Lettre à M. de Lamartine, Faire sans dire, La Nuit d'août, Chanson de Barberine, La Confession d'un enfant du siècle
1837 : Un caprice, La Nuit d'octobre, À la Malibran, Emmeline, Lettres à Dupuis et Cotonet
1838 : Le Fils du Titien, Frédéric et Bernerette, L'Espoir en Dieu, La Nuit d'avril, Dupont et Durand, Margot
1839 : Croisilles
1840 : Les Deux Maîtresses, Tristesse, Une Soirée perdue
1841 : Souvenir, Nouvelles (« Emmeline », « Le Fils du Titien », « Croisilles », « Margot »)
1842 : Le Voyage où il vous plaira, Sur la paresse, Histoire d'un merle blanc, Après une lecture
1844 : Pierre et Camille, Le Secret de Javotte, Les Frères Van Buck
1845 : Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée, Mademoiselle Mimi Pinson
1848 : Nouvelles (« Pierre et Camille », « Le Secret de Javotte »)
1849 : Louison, L'Habit vert, On ne saurait penser à tout
1849 : Les Filles de Loth
1850 : Poésies nouvelles, Carmosine
1851 : Bettine, Faustine
1853 : La Mouche
1854 : Contes
1855 : L'Âne et le Ruisseau
Espace Marais, Paris
Camille et son cousin Perdican se retrouvent après dix ans de séparation dans le château où ils ont grandi et où, enfants, ils se sont aimés.
Essaïon, Paris
« Tu mérites un amour qui balayerait les mensonges et t’apporterait le rêve, le café et la poésie ». Frida Kahlo
Théâtre des Gémeaux Parisiens, Paris
Le jeune Coelio rêve de conquérir Marianne, épouse du juge Claudio. N'osant l'aborder, il tente d'abord d'utiliser l'entremise de la vieille Ciuta, qui n'obtient rien de la jeune femme que l'affirmation de sa fidélité conjugale. A partir de 14 ans
Comédie Saint-Michel, Paris
Une histoire drôle, poétique et touchante, adaptée des textes de Musset, Labiche et Courteline, que deux amis partagent un instant, le temps d'une vie.
Théâtre Montmartre Galabru, Paris
En 1842, suite à sa rupture avec George Sand, Alfred de Musset écrit Histoire d’un Merle Blanc. En 2023, Charlotte Tocco met en lumière ce texte classique, qu’elle agrémente de pensées modernes.
Essaïon, Paris
Après dix ans d'absence, Xavier Lemaire et Isabelle Andréani sont de retour avec leur version du texte « Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée », d’Alfred de Musset. Cette fois-ci, ils s'occupent exclusivement de la mise en scène et laissent place aux comédiens Michel Laliberté et Agathe Quelquejay, pour une nouvelle version ! Dès 12 ans.
Opéra-Comique, Paris
Ayant perdu le goût de la vie, le jeune Fantasio décide de remplacer le bouffon du roi. En 2017, en pleine rénovation de l’Opéra Comique, Laurent Campellone et Thomas Jolly réanimaient ce joyau oublié d’Offenbach et Musset, au Châtelet. En 2023, ce Fantasio endiablé retrouve enfin sa maison. Spectacle en français, surtitré en français et en anglais.
Guichet Montparnasse, Paris
« J'étais une machine à meurtre, mais à un meurtre seulement » ou il était une fois Lorenzo de Médicis alias Lorenzaccio.
Le Funambule Montmartre, Paris
Rejeté par ses parents, un jeune Merle se lance dans ce qui sera le voyage de sa vie : la quête de lui-même. Une fable sur le bonheur, l'identité, et la quête de soi.
Essaïon, Paris
Un spectacle à la carte où public compose le menu du jour en choisissant parmi Hugo, Molière, Musset, Marivaux, Racine...
Essaïon, Paris
Après dix ans d'absence, Xavier Lemaire et Isabelle Andréani sont de retour avec leur version du texte « Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée », d’Alfred de Musset. Cette fois-ci, ils s'occupent exclusivement de la mise en scène et laissent place aux comédiens Michel Laliberté et Agathe Quelquejay, pour une nouvelle version ! Dès 12 ans.
Théâtre Silvia Monfort, Paris
En transposant Lorenzaccio d’Alfred de Musset, la compagnie L’Heure Avant l’Aube (rejointe par des anciens Chiens de Navarre) nous invite à plonger dans les milieux du pouvoir, mais aussi dans notre part sombre et pulsionnelle.
Essaïon, Paris
Un spectacle à la carte où public compose le menu du jour en choisissant parmi Hugo, Molière, Musset, Marivaux, Racine...