Achille Grimaud

Achille Grimaud

Achille Grimaud adore les histoires, il en a vu, il en a lu et ses mains le démangent.

Dès 1995, il trouve refuge dans l’écriture de scenarii. Il réalise sa première histoire en vidéo, Le fardeau, qui remporte le prix de la fiction 95 à Lorient. Sa deuxième vidéo Décalage nous emmène dans la loge d’un célèbre violoniste qui, avant d’entrer sur scène apprend sa mort à la radio. Il remporte le prix de la fiction 97 à Clermont Ferrand, à Rennes en 1998 et à Concarneau en 1999.

Ses histoires le font se produire dans de nombreux festivals vidéo, en France comme ailleurs. Il apprend à construire ses récits et à peaufiner son style, mais souhaite un rapport plus direct et plus sensible avec le public. Il décide alors de s’orienter vers « la Parole dite, la Parole vivante ».

Un premier spectacle voit le jour au festival Mythos (Rennes) en mars 2001 : Passage Souterrain, un récital de contes du quotidien où le destin banal des personnages bascule soudainement. Dès lors, Achille Grimaud participe aux évènements autour des arts de la Parole en France et à l’étranger, et rejoint rapidement le premier rang d’une nouvelle génération de raconteurs d’Histoires.

Sa démarche artistique se veut atypique et « transversale » : il décide en effet d’explorer tous les champs des arts de la Parole et de tisser un maximum de liens avec les autres disciplines artistiques. Ce goût de l’expérimentation le conduit à une collaboration fructueuse avec le metteur en scène Serge Boulier (du Bouffou Théâtre) autour d’un projet jeune public Derrière le préau, ainsi qu’avec le chanteur Mosaï à l’occasion d’une expérience originale entre récits déjantés et chansons décalées Bloc Opératoire 42.

C’est au printemps 2005 qu’il livre sa dernière création ambitieuse et inclassable, Exit, entre théâtre contemporain et récit initiatique… En 2006, il renoue avec ses premières amours, et crée Le Rire du roi avec la complicité de la peintre Gaele Flao ; une partition à quatre mains qui mêle récit et film d’animation.

Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.

De 1999 à hier - Achille Grimaud

Le petit garçon qui avait mangé trop d'olives

Théâtre IVT - International Visual Theatre, Paris

du 5 au 8 mars 2020
1h10
JEUNE PUBLIC Familial Primaire Terminé
  • De : Achille Grimaud, Isabelle Florido
  • Mise en scène : Marie-Charlotte Biais
  • Avec : Isabelle Florido, Igor Casas
Isabelle et Igor sont sur scène pour raconter, comme ils savent si bien le faire, un conte bilingue. Enfin, Isabelle devrait être là, sauf si elle est encore sollicitée par son père sourd, qui, comme d’habitude, a besoin d’aide. Théâtre bilingue LSF-Français. À partir de 9 ans.
Western

Théâtre des Sources - Chapiteau, Fontenay aux Roses

le 25 janv. 2019
1h20
CONTEMPORAIN Terminé
  • De : Achille Grimaud, François Lavallée
  • Avec : Achille Grimaud, François Lavallée
Deux conteurs, deux voix : l’une ciselée et viscérale pour camper les personnages et installer l’illusion du réel, l’autre poétique et romancée pour mieux dessiner le paysage de cette histoire. Une conquête de l’Ouest très personnelle, un voyage haletant et déjanté qui interroge notre monde hyper connecté. A partir de 12 ans.
Temps de chien

Grand Parquet, Paris

le 2 mai 2008
1h30
CONTEMPORAIN Terminé
  • De : Alain Le Goff
  • Avec : Alain Le Goff, Achille Grimaud
Temps de chien est une tragi-comédie burlesque, une romance sociale et pataphysique, un conte de fée noir qui finit bien parce que l'on veut encore croire que la Parole peut faire bouger le monde. Achille Grimaud et Alain le Goff n'auraont pas trop de leurs deux voix et de leur quatre mains pour mener à bien cette tâche, par "les temps de chien" qui courent, c'est essentiel.
Passage souterrain

Déchargeurs, Paris

du 25 au 29 mars 2003
CONTEMPORAIN Terminé
  • De : Achille Grimaud
  • Avec : Achille Grimaud
« Créateur d’images, raconteur d’histoires, Achille Grimaud nous emporte dans son univers onirique et décalé, entre légendes urbaines et récit du quotidien. Il campe des personnages hauts en couleur, parfois tendres et pathétiques, souvent rêveurs et poètes, toujours francs et sans concessions. Sa parole nous frôle, nous tourne autour, nous évite, pour mieux nous transpercer… » Ouest France - Mars 2001