La vie parisienne

Pour la première fois, dans l’histoire de l’opérette, Offenbach se permet avec "La Vie Parisienne" de représenter la vie moderne sur scène : cabaret, gare de chemins de fer, …La cible est claire, ce sont ses contemporains, les snobs parisiens qu’il fustige.

Ainsi, contrairement à "La Belle Hélène", dans "La Vie Parisienne" l’humour est plus subtil, plus réaliste et finalement plus surréaliste ; avec une manière d’écrire les situations tel un Labiche ou un Courteline.

Dans cette mise en scène, j’ai donc tenté de respecter au départ un réalisme qui se transforme, petit à petit, en un délire de situations. Quand, tout à coup, une gantière, petite ouvrière, devient veuve d’un colonel et épouse un richissime Brésilien, après avoir traversé les petits hôtels du "Grand Hôtel" et un appartement, où tout tourne et s’enivre, s’anime, tandis qu’une baronne suédoise mange des tripes en attendant dans un cabinet particulier que son mari ait fini de s’amuser avec Metella et que Bobinet envisage de repeupler le faubourg Saint Germain,…

Et s’il n’a pu séduire la Parisienne et n’a vu de Paris que batteries de casseroles et de passoires à la question que lui pose Bobi, "Vous vous êtes amusé," "Oui" répond le baron "Alors que cherchiez-vous d’autre ?"

Olivier Desbordes

La presse

« Pour la première fois, dans l’histoire de l’opérette, Offenbach se permet avec « La Vie Parisienne » de représenter la vie moderne sur scène : cabaret, gare de chemin de fer…La cible est claire, ce sont ses contemporains, les snobs parisiens qu’il fustige. Dans la « Vie Parisienne » l’humour est plus subtil, plus réaliste et finalement plus surréaliste, avec une manière d’écrire les situations tel un Labiche ou un Courteline. Un réalisme qui se transforme petit à petit en délire de situation. Ce spectacle est présenté par l’Opéra-Eclaté de Castres, sous la direction musicale de Joël Suhubiette. » Quoi de Neuf

« Grand spécialiste de l’opérette, Jacques Offenbach n’avait pas son pareil pour se moquer de ses contemporains au travers de ses oeuvres. C’est particulièrement le cas avec « La Vie Parisienne », qui fustige de façon assez subtile, pour ne pas dire surréaliste, le snobisme des Parisiens noctambules. Les opérettes montées par la troupe de l’Opéra Eclaté sont mémorables. » Nouvelle République du Centre Ouest