Le Malade imaginaire

• Molière revisité

Tout au loisir de songer à sa maladie et de s'embéguiner de ses médecins et apothicaires, Argan décide, pour son bien personnel, de marier sa fille Angélique au fils du médecin Monsieur Diafoirus. Mais ses projets ne seront pas si faciles à exécuter.

Les personnages du Malade imaginaire traversent cette pièce avec leurs propres excès rendus maladifs : avarisme, luxure, envie, colère...

Un panégyrique de l'être humain dans tous ses vices et péchés, emporté par un rythme endiablé où la bouffonnerie se mèle à la réalité et à l'ironie de notre propre décadence.

• Note d’intention du metteur en scène

Remettre un classique au goût du jour est toujours une forme de défi, tout doit être crédible et bien sûr dans l'air du temps. J'ai tenu à ce que la pièce soit une sorte de boulevard classique où se mélange l'aspect populaire du théâtre de boulevard, trait commun avec les farces de l'époque, tout en gardant le texte et la rigueur de ce grand classique.

Les pièces de Molière, de part leur thème, se prêtent volontiers à ce rajeunissement et Le Malade Imaginaire ne fait pas exception à la règle. L'hypocondrie est considérée comme un mal en plein essor, donc avec Le Malade Imaginaire nous sommes en plein dans le mal du siècle et quoi de mieux que d'en rire... ?

Au delà d'Argan et de son arganisme, j'ai tenu à ce que tous les personnages portent également leurs propres « maladies » : que ce soit la rébellion d'une ado, le désir d'argent ou de pouvoir, les personnages sont aussi malades qu'Argan luimême. Chacun porte sa folie sur lui. Un panégyrique des vices humains pour découvrir que nous sommes tous nos propres maladies.

Clémence Mercier

• La presse

« Clémence Mercier, la metteuse en scène, a revisité le Malade Imaginaire de façon très farcesque, quelque chose de populaire qui rappelle le boulevard » Vincennes Infos, Juin 2014

« Le public redécouvrira les personnages de la pièce de Molière. Une version dépoussiérée et très moderne dont on reparlera ... » La Perrière, village perché , blog, avril 2015