La dame de chez Maxim

Tout commence au lendemain d’une cuite magistrale : le Docteur Petypon, entraîné par son ami Mongicourt, a tant bu lors d’un dîner chez Maxim qu’une fois chez lui, il s’est endormi sous les meubles.

À son douloureux réveil, il découvre, effaré, qu’une belle inconnue dort dans le lit conjugal. Il réalise que cette inconnue n’est autre que la « Môme Crevette », pure incarnation de la petite femme de Paris, aux mœurs plus que légères, dotée d’une langue bien pendue et très fréquentée par de nombreux messieurs parisiens.

De toute urgence, il va devoir cacher la Môme à Gabrielle, sa femme, démente mystique aussi illuminée qu'irrécupérable… La situation devient très vite incontrôlable pour Petypon qui s’enfonce de façon vertigineuse dans un chaos de quiproquos et de mensonges…

La Dame de chez Maxim est le point culminant du vaudeville. C’est le chef d’œuvre de Georges Feydeau. Sa renommée est mondiale, rien que çà ! Cette pièce est un tourbillon forcené qui ne laisse aucun de ses personnages intacts. Le ton est foudroyant, les jeux de mots fusent, les malentendus prolifèrent dans cette comédie dynamitée lancée à fond de train et qui donne le vertige dès les premières scènes. D’emblée, les spectateurs sont emportés dans un furieux grand huit et succombent de rire à chaque réplique…