Don Giovanni

du 25 avril au 7 mai 2013
3h30 avec entracte

Don Giovanni

Stéphane Braunschweig met en scène l' « opéra des opéras » de Mozart, dirigé par Jérémie Rhorer avec Le Cercle de l’Harmonie. Le rôle-titre est interprété par la basse autrichienne Markus Werba. A ses côtés, une excellente distribution rassemble les sopranos Miah Persson, Sophie Marin-Degor et Serena Malfi ainsi que les basses Robert Gleadow, Steven Humes et Nahuel Di Pierro. Spectacle en italien, surtitré en français.

Spectacle en italien, surtitré en français.

Don Giovanni, célèbre opéra de Mozart, est mis en scène par Stéphane Braunschweig et est dirigé par Jérémie Rhorer.

Pour cette troisième production proposée dans le cadre du festival Mozart, Jérémie Rhorer retrouve son complice d’Idomeneo, le metteur en scène et scénographe Stéphane Braunschweig. « C’est le drame humain qui m’intéresse avant tout. Un drame humain qui puisse résonner pour nos consciences contemporaines » déclarait l’homme de théâtre il y a deux saisons. Gageons que cette quête de la « liberté suprême » que revendique fièrement le licencieux Don Giovanni, trouve ici encore tout son sens...

Don Giovanni s’annonce fièrement comme un dramma giocoso. L’expression semble difficilement traduisible en français tant l’alliance des termes y est forte, mais dès que l’on cherche à y pénétrer, on est précipité au cœur d’un délicieux tourbillon d’ambiguïtés. Rien dans cet ouvrage n’est assuré : le libertinage y est exalté mais les couples se croisent et se perdent. Le destin se joue des masques, jusque dans l’ultime défi. Le compositeur, en signant là l’une de ses partitions les plus extraordinaires et bouleversantes mêlant avec une intelligence et une maîtrise le drame et l’humour le plus bouffe, a créé un chef-d’œuvre qui n’a cessé depuis de fasciner et d’interroger. Chaque époque y a vu ses propres obsessions, tirant tantôt vers le tragique tantôt vers la farce un opéra qui n’a pas encore livré tous ses secrets.

« Révélation musicale de l’année» en 2008, Jérémie Rhorer s’est particulièrement fait remarquer en 2006 au Festival de Beaune avec un Idomeneo électrisant. Ses Noces de Figaro données également à Beaune en 2007, lui valent des échos enthousiastes de la presse et un franc triomphe lors de sa reprise ici-même. Aujourd’hui considéré comme l’un des plus brillants interprètes de Mozart, il est invité à diriger son propre festival Mozart ici-même avec notamment trois productions scéniques (Idomeneo en 2011, Così fan tutte en 2012 et ce Don Giovanni). Ce jeune chef talentueux a depuis fait ses débuts au Wiener Staatsoper avec Così puis avec Les Noces de Figaro, qu’il a également dirigées au Festival d’Aix-en-Provence et avec lesquelles il fera ses débuts au festival de Glyndebourne à la tête du London Philharmonic. Jérémie Rhorer sera de nouveau invité au Théâtre la saison prochaine pour La Vestale de Spontini et les Dialogues des Carmélites de Poulenc.

Formé auprès d’Antoine Vitez, directeur du Théâtre national de la Colline, Stéphane Braunschweig fait partie de ces grands metteurs en scène de théâtre qui travaille régulièrement pour le monde de l’opéra. L’aventure commence au Théâtre du Châtelet, et se poursuit sur les plus gandes scènes, de Strasbourg à La Monnaie de Bruxelles, en passant par Milan, l’Opéra Comique et plus récemment l’Opéra du Rhin. Il travaille également pour le festival d’Aix-en-Provence avec La Flûte enchantée en 1999, puis L’Affaire Makropoulos de Janácek, Wozzeck de Berg et la Tétralogie de Wagner sous la direction de Simon Rattle. En 2011, il signe la mise en scène d’Idomeneo de Mozart ici-même.

A propos de Don Giovanni, il déclare : « On a tout dit et tout écrit sur le personnage-titre de l’ « opéra des opéras » qu’est le Don Giovanni de Mozart. Mélancolique, tourmenté et insatisfait pour certains, pour d’autres jeune libertin insouciant ou vieux cynique sans scrupule : d’une mise en scène à l’autre, le personnage se pare de couleurs et d’interprétations multiples et contradictoires. [...] On devine que le choix de l’interprète y est pour beaucoup. Pour ma part je me réjouis de la jeunesse de Markus Werba. Mozart n’a que trente-et-un ans lorsqu’il écrit Don Giovanni, et les sentiments, les émotions, les énergies que toute son œuvre véhicule m’ont toujours paru l’expression d’une jeunesse qui se consume à toute allure par les deux bouts. »

Le rôle-titre est interprété par la basse autrichienne, Markus Werba, que l’on a pu déjà entendre au Théâtre des Champs-Elysées dans La Flûte enchantée en 2011 (Papageno). A ses côtés, une excellente distribution rassemble les sopranos Miah Persson, Sophie Marin-Degor et Serena Malfi ainsi que les basses Robert Gleadow, Steven Humes et Nahuel Di Pierro.

Livret de Lorenzo Da Ponte.

Avec Le Cercle de l’Harmonie.
Avec le Chœur du Théâtre des Champs-Elysées.

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Spectacle terminé depuis le mardi 7 mai 2013

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