Dialogues des Carmélites

La reprise de l’opéra de Poulenc qui a triomphé grâce à ses interprètes et à la lecture visionnaire d’Olivier Py avec au pupitre l’américaine Karina Canellakis. Opéra chanté en français, surtitré en français et en anglais.

Opéra chanté en français, surtitré en français et en anglais.

  • La quintessence de la musique française

Basé sur une histoire vraie au temps de la Terreur, le chef-d’œuvre de Francis Poulenc s’appuie sur un scénario de Georges Bernanos, lui-même inspiré d’une nouvelle de Gertrud von Le Fort. L’ouvrage fut un immense succès lors de sa création à La Scala en janvier 1957, puis celle de sa première française à l’Opéra Garnier six mois plus tard (notamment par la présence scénique et vocale de Denise Duval et Régine Crespin). Il était pourtant risqué de faire des mystères de la foi un sujet d’opéra, qui plus est majoritairement servi par des voix de femmes. Mais la puissance émotionnelle du texte de Bernanos dont Poulenc conserva l’essentiel, la rigueur dramaturgique et la richesse du langage musical en font l’un des sommets de l’opéra français du XXe siècle. Poulenc, à la fois homme profondément « religieux » et compositeur « moderne », a su rendre dans ces Dialogues l’enjeu historique de la foi et du mystère sans en nier les tourments de l’âme et de la chair dans lesquels se mêlent orgueil et humilité, folie et réflexion, peur et don de soi. Fidèle à cet esprit, le spectacle imaginé par Olivier Py offre une vision intemporelle et bouleversante de chef-d’œuvre du XXe siècle.

Certaines des interprètes féminines seront de nouveau présentes pour cette nouvelle série de représentations mais dans des rôles différents. Si Véronique Gens conserve son rôle de Madame Lidoine, Patricia Petitbon sera ici Mère Marie de l’Incarnation, rôle tenu par Sophie Koch précédemment, celle-ci devenant Madame de Croissy dont l’incroyable scène d’agonie sur son lit suspendu est restée dans toutes les mémoires. Ces trois « créatrices » originelles sont rejointes notamment par Vannina Santoni (dsa première Blanche de la Force), Jodie Devos et Alexandre Duhamel. Au pupitre de cette reprise, l’américaine Karina Canellakis et en fosse les musiciens des Siècles.

Opéra en trois actes et douze tableaux (1957)
Texte de la pièce de Georges Bernanos, adapté avec l’autorisation d’Emmet Lavery, d’après une nouvelle de Gertrude Von Le Fort et d’un scénario du Rev. Bruckberger et Philippe Agostini édité par Casa Ricordi Milan Srl.

Avec Les Siècles et le Chœur Unikanti.

  • La presse en parle

« Un « grand œuvre » magistral, d'ores et déjà inoubliable » Marie-Aude Roux, Le Monde, 13 décembre 2014

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