La grande aventure du « Montmartre », premier des théâtres construits dans ce qui était encore la banlieue de Paris, ne commence véritablement qu’en 1922, lorsque la direction artistique est confiée à Charles Dullin. Rebaptisé du nom de sa compagnie, l’Atelier s’affirme dès lors comme un Théâtre « de la poésie et de la réflexion » qui entend ne pas céder aux tentations purement commerciales et valoriser un répertoire tout à la fois exigeant, diversifié et accessible.
Fin 1940, quand Dullin prend la direction du Sarah Bernhardt (l’actuel Théâtre de la Ville) il confie la direction de l’Atelier au jeune décorateur André Barsacq, applaudi pour ses décors et costumes de Volpone.
Également metteur en scène et adaptateur, Barsacq poursuit la dynamique insufflé par Dullin en suscitant le talent de nouveaux auteurs bientôt reconnus, et en révélant au public une génération de jeunes comédiens.
En 1973, Pierre Franck lui succède à la direction de l’Atelier. Il y poursuit, jusqu’en décembre 1998, son travail de metteur en scène tout en veillant à maintenir une grande qualité dans le choix du répertoire (Pirandello, Ionesco, Beckett, Bernhardt, Strinberg…) en étroite complicité avec notamment Michel Bouquet et Laurent Terzieff.
Laura Pels dirige le Théâtre de l’Atelier de janvier 1999 à janvier 2015 et perpétue son image prestigieuse en impulsant la création de nombreuses œuvres contemporaines.
Au mois de février 2015, le metteur en scène Didier Long succède à Laura Pels.
Depuis janvier 2022, la direction est assurée par Rose Berthet.
Toutes les formes d’art dramatique ont eu, et ont, droit de cité à l’Atelier. Nombreuses sont ses créations qui figurent dorénavant au patrimoine immuable du Théâtre.
Une passion au service de la valorisation d’un Théâtre, en éveil, qui interroge, émeut, divertit, ouvert au Monde et à l’esprit créatif de celles et ceux qui, chaque jour, chaque soir, écrivent, répètent, interprètent, travaillent, imaginent, éprouvent, éclairent, décorent, habillent, accueillent, et ce faisant, servent l’artisanat millénaire du Théâtre et perpétuent le lien mystérieux, irremplaçable, généreux, nécessaire, qui unit la scène à la salle.
La salle du Théâtre de l'Atelier est un théâtre à l'italienne de 563 places.
La salle est accessible aux personnes à mobilité réduite, merci de le préciser avant votre commande au 01 40 13 84 65 (pour vérification des disponibilités).
La salle est équipée de toilettes adaptées aux personnes à mobilité réduite.
Dans ce théâtre, les ouvreuses sont rémunérées au pourboire.
C’est l’histoire d’Odette. Une petite fille dont l’enfance a été volée par un « ami de la famille ». Une jeune fille qui cherche des réponses à ses questions et les trouve progressivement avec son corps. Une danseuse qui se bat avec sa sensibilité. Quand les mots ne suffisent plus, la danse est son moyen de survie. Spectacle déconseillé aux moins de 12 ans.
De toute façon quand tes deux dernières recherches Google sont : « Temps parcours bombe atomique » et « Méthode pour rajeunir sans effort », ça me parait clair qu’il y a un rapport au monde qui n’est pas sain.
Fabrice Luchini, récitant extraordinaire, lit des textes et poèmes de Victor Hugo.
Ces concerts durent 30 minutes, une durée adaptée à la concentration des tout-petits. Ils ont pour but de faire découvrir l’orchestre et ses instruments dans des conditions privilégiées. Un moment unique de partage en famille !
Jacques Osinski fait un nouveau pari, excitant et effrayant : la grande pièce de Beckett. Un duo au sommet avec Denis Lavant et Frédéric Leidgens dans les rôles principaux. La presse est unanime !
En septembre 2008, la Nasa lâche 90 canards jaunes en plastique dans un glacier du Groenland pour mesurer la vitesse du réchauffement climatique. Attendus quelques semaines plus tard dans la baie de Disco, les canards ne réapparaissent jamais. Où sont passés les canards ?
Astrid Bas donne à entendre la voix de Charlotte Salomon, jeune artiste née en 1916 et assassinée à Auschwitz en 1943, par la découverte d’une lettre inédite, adressée à son amant Daberlohn lors de son exil à Villefranche sur Mer. Là-bas, elle crée Vie ? ou Théâtre ?, l’œuvre picturale de toute sa vie.
La morue peut-elle revenir ? C’est la question que se pose Frédéric Ferrer, géographe de formation et chercheur invétéré connu pour ses spectacles aussi farfelus que solidement documentés sur les bouleversements du monde. Après le canard, le moustique et l’ours polaire, le metteur en scène se penche sur le cas épineux de la morue.
Après deux saisons à composer et interpréter des chansons de 3 minutes sur France Inter, GiedRé décide de leur donner une seconde vie en concert.
1, place Charles Dullin 75018 Paris