Rien, plus rien au monde

du 6 novembre 2016 au 30 avril 2017
1 heure environ

Rien, plus rien au monde

Huis clos à l’humour féroce. Un seul en scène d'une intensité rare par l'un des auteurs les plus lus en Italie.
Un monologue frontal, féroce et cinglant de Massimo Carlotto, l’un des maîtres du roman noir italien contemporain. Juliette, une mère de famille de la classe ouvrière, raconte son quotidien habité d’alcool, de téléréalité, de devoir conjugal au Viagra, d’argent compté au centime près et de rêves éteints. Mais derrière son babil, une petite musique se joue crescendo et sonne le glas de toutes ses illusions…

A voir dès 14 ans.

  • Une analyse de la société

L’adaptation théâtrale de l’un des plus brillants textes de Massimo Carlotto. Auteur de romans noirs au ton tranchant, Massimo Carlotto est l’un des écrivains italiens contemporains les plus lus. Son oeuvre fascine autant par sa cynique analyse sociétale que la finesse de son humour. Sa bibliographie, entièrement traduite en français, a donné lieu à nombre d’adaptations au cinéma et en bande dessinée.

Ecrit à la façon d’un monologue intérieur Rien, plus rien au monde est un appel au secours au milieu de nulle part. Il met en scène une femme de la classe ouvrière confrontée à ses échecs ; ceux de de son accession sociale, de sa solitude et de sa fille, qu’elle aurait préféré voir sur le plateau de son émission de téléréalité favorite plutôt qu’au bras d’un immigré. Vif et frontal ce texte interroge tout en suscitant larmes, rires et sourires. Un instant de théâtre réaliste, percutant et fortement confrontant. Un regard pas comme les autres sur la lente chute de l’idéal social européen.

  • La presse

« Remarquable, nous sommes scotchés. » Le Monde.fr

« Un chef-d’oeuvre à ne pas manquer. » Addict culture

« Il faut du temps pour s’en remettre... » L’Humanité

« En adaptant Rien plus rien au monde, sombre et poignante nouvelle de Massimo Carlotto, Fabian Ferrari nous plonge dans le quotidien banal et triste d’une classe sociale laissée pour compte. Ce monologue intérieur magnifiquement interprété par la bouleversante Amandine Rousseau, nous confronte à une réalité trop souvent tue, à un monde qui nous est étranger, lointain, celui des anonymes, des invisibles. Ce spectacle est à voir de tout urgence. » Mediapart

« À l’heure où nos sociétés vacillent et sombrent dans le populisme, Rien, plus rien au monde sonne comme un avertissement qui retentit brutalement dans nos consciences, nous forçant à ouvrir les yeux sur le monde qui nous entoure, sur la vie des autres, sur le drame qui se joue à deux pas de chez nous. Laissez-vous percuter par ce monologue violent et ironique, cette leçon d’humanité. » L’œil d'Olivier

« Par la grâce du metteur en scène et la composition remarquable de la comédienne, nous sommes scotchés par ce cruel et éloquent témoignage ! » Le Monde

« Rien plus rien au monde est un texte à la fois bouleversant et doux. Jamais manichéen, parsemé de touches d’humour salvateur, saupoudré de quelques éclats de douceur. C’est un texte fort comme un coup de couteau planté avec force, un texte doux comme le regard d’Amandine Rousseau. » Theatrelle

« Dans Rien plus rien au monde Amandine Rousseau est purement et simplement remarquable. Il s’agit de l’un de ces spectacles qui ne peut laisser personne indifférent. Un spectacle qui dénonce, qui interroge notre monde et qui fait réfléchir. » De la cour au jardin

« Rien plus rien est au monde est une pièce coup de poing. qui nous atteint au plus profond de nous. D’abord par le texte mais aussi par la prestation époustouflante de la comédienne. On ressort scotché ! » Paris Tribu

  • Note d'intention

Court roman de 50 pages, Rien, plus rien au monde, porte un regard sur un destin humain et, en filigrane, l’état social de l’Europe. Il est l’un des livres contemporains qui m’a le plus touché et m’a le mieux raconté le monde actuel. En jouant un habile jeu de miroirs sur le thème de la consommation, de la télé-réalité, du chômage, de l’immigration, des rêves de lendemains meilleurs comme de l’exutoire de l’alcool Massimo Carlotto parvient à décrire avec un cynisme subtil la vertigineuse solitude de l’être humain, ainsi que l’écrasant poids de notre société de consommation sur la classe ouvrière.

En brossant le portrait d’une mère de famille emprisonnée dans une vie sociale et économique désespérante, il décrit, entre caricature et réalisme un enfer confondant. Le récit m’a bousculé et m’a confronté à la péjoration attendue du déséquilibre social européen.

Mon envie de le porter au théâtre a dès lors été immédiate. J’ai choisi, pour ce faire une comédienne riche d’expériences personnelles dans le domaine du rapport à l’humain. Ancienne éducatrice spécialisée Amandine Rousseau a offert une énergie particulière dans le travail de préparation et d’adaptation du texte à la scène. Sa personnalité et son jeu soulignent avec beaucoup de sensibilité l’univers du propos et perturbent astucieusement les premières lectures que le public pourrait faire de l’histoire. A la fois pathétique et drôle, fort et faible, ou froid et sensible, son personnage embarque, malgré toute son horreur, le spectateur. Simple et directe, la mise en scène se met, elle, au service de la narration immédiate du texte afin que le spectateur n’en perde pas une miette. Ici pas de lyrisme, pas de quatrième mur, aucune caricature mais une adresse franche, frontale et spontanée.

Fabian Ferrari, metteur en scène

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Spectacle terminé depuis le dimanche 30 avril 2017

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