Dans une petite ville de province, un groupe d'amis de la bonne société se donne rendez-vous pour un « dîner de têtes ». Drôle, grinçant et terriblement actuel, ce chef d'œuvre d'intelligence, signé Jean Anouilh, renvoie dos à dos haine de l'Autre et tyrannie de la Vertu.
« Dans mon théâtre, il n’y a qu’une pièce où je me suis vraiment amusé, c’est une pièce qui a fait scandale à l’époque, c’est Pauvre Bitos. Là j’étais très content ! » Jean Anouilh, entretien télévisé 1973
Dans une petite ville de province, un groupe d'amis de la bonne société se donne rendez-vous pour un « dîner de têtes ». Chacun doit se faire la tête d'un grand personnage de la Révolution française.
André Bitos, fils du peuple devenu magistrat incorruptible et vertueux, est l'invité d'honneur : il jouera Robespierre. Mais il semble que l'objectif de cette soirée ne soit pas uniquement de refaire l'histoire de France... Cette bande de notables en smoking-perruque va se lancer dans un jeu de massacre aussi cruel que jubilatoire.
Drôle, grinçant et terriblement actuel, ce chef-d'œuvre d'intelligence renvoie dos à dos haine de l'Autre et tyrannie de la Vertu.
« Thierry Harcourt s’attaque très efficacement à une pièce phare d’Anouilh. Une farce féroce et cynique. » Télérama TT
« Anouilh se livre à un jeu de massacre dont personne ne sort indemne. Sa langue fine et élégante, son regard incroyablement lucide sur les hommes sont merveilleusement servis par la mise en scène de Thierry Harcourt. La distribution d’acteurs est d’une rare justesse, autour de Maxime d’Aboville prodigieux en Bitos. » Le Figaro Magazine
« La pièce est toujours drôle, quand elle n'est pas émouvante ou exaltante. Étincelant Maxime d'Aboville. Le texte va au galop. » Le Figaro
« Maxime d’Aboville est parfait dans le personnage de Bitos qu’il interprète avec subtilité et une jolie troupe l’accompagne. » L'Humanité
« Splendeur des mots, splendeur d’Anouilh » France Inter
« Quel joyeux jeu de massacre que ce Pauvre Bitos ! Après avoir eu le plaisir, il y a quelques années, de mettre en scène Léocadia et Le bal des Voleurs, retrouver l’écriture ciselée de Jean Anouilh est un véritable bonheur. Cette pièce qui n’a pas été jouée depuis 1967 est incroyable de modernité et comme toujours chez Anouilh de théâtralité. Pièce grinçante s’il en est, elle allie un rythme effréné à l’humour et à un sens du thriller rare. À l’instar de L’Alouette ou d’Antigone, l’auteur se sert d’un support historique pour tendre le théâtre au maximum. Ici le support est double puisque l’action se passe au début des années 1950 en pleine période controversée de l’épuration mais aussi revient sur les rouages de la révolution française au travers des ses acteurs principaux, de Robespierre à Danton en passant par Mirabeau. Comme souvent Jean Anouilh aime traiter du jeu de miroir que permet le théâtre dans le théâtre et ici avec Pauvre Bitos, ce dîner de têtes qui dérape tend à dénoncer la tyrannie de la bien-pensance en s’attaquant à la Libération et ses débordements et parallèlement aux débordements de la Révolution française. Miroir infini qui nous met face à nous-même. C’est avant tout une comédie noire où le rire affleure toujours le drame. Et soutenue par une distribution hors pair, la perspective est excitante pour le metteur en scène que je suis. Du théâtre fort qui provoque et divertit : tout ce dont nous avons besoin aujourd’hui. »
Thierry Harcourt
Très bon jeu d’acteurs et très jolie mise en scène - on passe excellente soirée - Bravo
L'acteur principal est tout à fait remarquable mais parmi les rôles secondaires, c'est inégal. Il y en a qui bafouillent un peu. Le plus jeune, de faible éloquence, est à contre-emploi : son personnage est censé être plus âgé. Le texte est assez lourd dans sa charge contre les notables et leur méchanceté. Toute la pièce manque d’ambiguïté, sauf dans la troisième partie quand le personnage de Bitos se complexifie. Mais on ne s'ennuie pas et la partie historique sur les acteurs de la Révolution, bien que manquant parfois aussi de finesse, rend vivante cette période, et a mérite d'incarner des figures (Robespierre, Danton) qu'on ne connaissait que sous l'angle des idées et des événements.
Enfin une pièce riche, jouissive servie par des comédiens remarquables
Raccourcir le texte d'Anouilh m'inquiétait (surtout pour une pièce qui à la guillotine en perspective), mais le pari est réussi ! Les acteurs servent très bien le texte. D'abord Maxime d'Aboville qui exprime parfaitement la dualité du personnage de Bitos : idéologue froid et impitoyable et en même temps la figure fragile du fils de pauvre - figure anouilhienne par excellence. Excellente soirée. Merci à toute l'équipe du théâtre Hebertot.
Pour 25 Notes
Très bon jeu d’acteurs et très jolie mise en scène - on passe excellente soirée - Bravo
L'acteur principal est tout à fait remarquable mais parmi les rôles secondaires, c'est inégal. Il y en a qui bafouillent un peu. Le plus jeune, de faible éloquence, est à contre-emploi : son personnage est censé être plus âgé. Le texte est assez lourd dans sa charge contre les notables et leur méchanceté. Toute la pièce manque d’ambiguïté, sauf dans la troisième partie quand le personnage de Bitos se complexifie. Mais on ne s'ennuie pas et la partie historique sur les acteurs de la Révolution, bien que manquant parfois aussi de finesse, rend vivante cette période, et a mérite d'incarner des figures (Robespierre, Danton) qu'on ne connaissait que sous l'angle des idées et des événements.
Enfin une pièce riche, jouissive servie par des comédiens remarquables
Raccourcir le texte d'Anouilh m'inquiétait (surtout pour une pièce qui à la guillotine en perspective), mais le pari est réussi ! Les acteurs servent très bien le texte. D'abord Maxime d'Aboville qui exprime parfaitement la dualité du personnage de Bitos : idéologue froid et impitoyable et en même temps la figure fragile du fils de pauvre - figure anouilhienne par excellence. Excellente soirée. Merci à toute l'équipe du théâtre Hebertot.
À voir absolument !
Un très bon jeu d'acteurs, où chaque personne dévoile ses contradictions et sa part d'ombre. Personne n'est épargné pas même le spectateur, eh oui, les liens possibles à l'actualité sont pléthore
Emballés ! Bien joué, beaux costumes, décors réussis, tout ça sur un texte de grande qualité. Quelle acidité ce propos !
Je ne partage pas l’enthousiasme général sur cette pièce d’Anouilh qui est seulement méchante et l’humour grinçant de la méchanceté ne m’a pas fait rire et les seuls rires dans le public étaient gênés.
Excellente pièce.. la nature humaine y est disséquée sans ménagement.. Des comédiens remarquables À ne pas manquer
Excellente interprétation d'une pièce incroyablement d'actualité qui date pourtant de près de 60 ans. Un texte incisif joué par des acteurs talentueux, même si Maxime d'Aboville écrase un peu ses partenaires de sa prestation exceptionnelle.
Pièce d actualité ! Elle met à nu l'espèce humaine mais pas forcément dans ce qui la glorifie …
TRES BONNE PIECE... COUREZ-Y !!
Voilà une pièce très originale dans sa conception ,où se mêlent événements historiques et situation du présent. Un très bon moment, je me disais en sortant, que le revoir me permettrait d'en savourer toutes les subtilités, car le rythme des répliques est vif.
Remarquable
Nous y sommes allés avec nos garçons adolescents de 12, 14 et 16 ans et nous avons tous adoré ! Bravo !
78 bis, boulevard des Batignolles 75017 Paris
1re catégorie
de 39 à 50 €
2e catégorie
de 28,5 à 39 €
3e catégorie
de 18 à 22,5 €
Théâtre Lepic
Odéon - Théâtre de l'Europe
Théâtre de Paris - Salle Réjane
Splendid Saint Martin
Tristan Bernard
Théâtre Saint-Georges
