London Bridge

Paris 11e

du 2 au 31 mai 2024 1h20

London Bridge

CONTEMPORAIN Seul(e) en scène Offre adhérent - 56% 13,5 - 30,5 €

Autofiction engagée, London Bridge est le témoignage d’une jeune femme ambitieuse et déterminée, victime durant son enfance de violences conjugales.

  • Une histoire de résilience

Autofiction engagée, London Bridge est le témoignage d’une jeune femme ambitieuse et déterminée, victime durant son enfance de violences conjugales.

Le spectacle raconte une histoire de résilience, cette capacité à absorber les chocs traumatiques et à tracer un chemin de vie envers et contre tout.

Telle une ode à la vie, le récit délivre un message fort et poétique, un message d’espoir pour ceux•celles qui se trouvent dans cette situation. Un appel à lever les yeux au ciel quand la réalité terrestre devient insoutenable.

  • Note d'intention

Imen, c’est moi. C’est la femme d’affaire et la collégienne que j’étais.

Ce texte s’est imposé à moi, comme une nécessité d’apporter un témoignage sur l’impact des violences conjugales sur les enfants. J’ai voulu témoigner de la violence conjugale dont ma mère a été victime, et dont mes frères et sœur et moi avons été témoins et co-victimes.

En France, près de 400 000 enfants vivent dans des familles où se déroulent des violences conjugales, selon un rapport du Haut-Commissariat à l’égalité homme-femmes de juin 2021. Tout enfant évoluant dans un contexte de violences au sein du couple est un enfant en danger. Même si je ne recevais pas les coups destinés à ma mère, j’ai été une victime directe de ces violences. Elles ont eu un impact sur mon intégrité psychique et physique. J’ai voulu raconter un système qui a permis à ces violences d’avoir lieu, dans la complicité du silence et de l’inaction. Je souhaite dresser un tableau du quotidien sans fard, que le spectateur embrassera, pour interroger sur les défaillances systémiques et la responsabilité collective.

Raconter cette période charnière de ma vie, c’est décrire comment ces évènements ont été fondateurs dans ma construction en tant que femme. La violence que j’ai vécue, enfant, a causé chez moi un développement psychologique désordonné et des problèmes de comportement. J’ai créé une personnalité de fer hermétique à la sensibilité. Ce n’est pas un hasard que j’ai pu m’épanouir en banque d’investissement durant des années. Cet univers impitoyable de la finance de marché ne laisse place à aucune forme d’émotivité ou d’empathie, car elle déplace des sommes d’argent vertigineuses parfois au mépris des lois, de l’éthique et de la protection de l’environnement. Cette industrie attire des profils de personnalités particuliers, comme le mien à l’époque (avant de m’engager dans un travail thérapeutique). Nous avons une responsabilité collective de regarder cette réalité en face et en comprendre les rouages.

London Bridge raconte aussi l'histoire d'une enfant emprisonnée dans un système social et familial qu'elle cherche à fuir par l’imagination. J’ai voulu témoigner comment l’âpreté de cet environnement a forgé mon imagination et a nourri ma vocation artistique. Je me réfugiais dans un monde fantasmé où j’incarnais les héros des films ou des romans. Le format du seule-en-scène me rappelle l’exercice de jeu auquel je me livrais enfant, en incarnant une galerie de personnages dans une euphorie schizophrénique. La dimension onirique du texte retranscrit ce besoin de transcender la dureté de la réalité et tenter d’y apporter de la poésie, à défaut de pouvoir y apporter du sens.

Le mouvement du corps et la danse ont une place primordiale surtout pour les parties du texte qui décrivent les violences conjugales, car les mots ne suffisent pas à raconter les tsunamis d’émotions ou la violence des silences. Les tableaux corporels crachent cette colère intime qui a trouvé un exutoire dans le mouvement.

London Bridge raconte une histoire de résilience, cette capacité à absorber les chocs traumatiques et à tracer un chemin de vie envers et contre tout. Telle une ode à la vie, le récit délivre un message fort et poétique, un message d’espoir pour ceux·celles qui se trouvent dans cette situation.

Un appel à lever les yeux au ciel quand la réalité terrestre devient insoutenable.

Iman Kerroua

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Informations pratiques

Théâtre de Belleville

94, rue du faubourg du temple 75011 Paris

Belleville République Salle climatisée
  • Métro : Belleville à 210 m
  • Bus : Faubourg du Temple - Piver à 32 m, Goncourt à 254 m, Belleville à 271 m
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Plan d’accès

Théâtre de Belleville
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