Les 7 péchés capitaux

Paris 10e
du 1 au 16 mai 2004
1H40

Les 7 péchés capitaux

Les 7 péchés capitaux est un spectacle musical humoristique qui repose sur des parodies de chansons connues et qui met en scène sept personnages dans une histoire simple. Sept personnages tous plus caricaturaux les uns que les autres se retrouvent malgré eux enfermés dans un grand magasin lors d’une nocturne. Ils vont devoir cohabiter ensemble en dépit de leurs défauts. Ils expieront leurs péchés en parodiant les plus grands titres de la chanson française et internationale. Entre leurs mains, « Fame » deviendra « Flemme », « la salsa du démon » se transformera en « qui veut gagner des millions » et « all by myself » deviendra « je mange au self », le tout accompagné de quatre musiciens live.

L’histoire
Pourquoi un spectacle de parodies aujourd’hui ?
Les personnages
Le découpage scénique
Extrait

Le principe

Le message

Unité de temps, unité de lieu
Le choix des chansons
L’humour
Pour tous les goûts

Les 7 péchés capitaux est un spectacle musical humoristique qui repose sur des parodies de chansons connues et qui met en scène 7 personnages dans une histoire simple.

Dans un grand magasin, lors d’une nocturne propice aux rencontres organisée par l’établissement, sept personnages égocentriques et caricaturaux, incarnant chacun un des sept péchés capitaux, vont être amenés à se rencontrer. Empruntant les chemins de la peur, de la protection, de l’agressivité, du désir, de la haine, de la jalousie, du mépris et de la passion, ils vont parvenir presque malgré eux à communiquer. Malgré les apparences, leurs différences et l’intolérance globale qui les caractérise, avec beaucoup d’humour, ils vont réussir le pari impossible de bousculer les a priori.

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Le public français, à la différence d’un public anglo-saxon, a besoin de connaître les chansons d’un spectacle musical pour se déplacer. Le propos et l’histoire d’une pièce seuls ne suffisent pas à le motiver pour venir voir un spectacle. Les immenses succès des récentes comédies musicales comme Roméo & Juliette, Notre Dame de Paris, Les Dix Commandements sont dus pour beaucoup à la médiatisation qu’il y a eu autour des tubes qui sont sortis de ces spectacles. La stratégie consiste à faire la promotion d’un album concept faisant connaître les chansons au grand public un an avant le spectacle pour lui donner l’envie de venir le voir. Il aurait par conséquent été inconsidéré d’écrire une histoire originale autour de chansons originales à moins d’avoir un budget astronomique à consacrer à la promotion, ce qui n’est pas notre cas.

Pour palier ce manque budgétaire, nous avons donc choisi de construire la structure musicale du spectacle autour de tubes qui sont déjà connus et d’utiliser un thème fédérateur pour le propos du spectacle. Plutôt que de raconter une histoire au premier degré en utilisant des chansons de variété à la façon du film Moulin Rouge, les auteurs ont trouvé plus stratégique de créer un spectacle drôle, rythmé, qui ne se prend pas au sérieux plutôt que de se servir d’une grande œuvre littéraire extrêmement connue à illustrer musicalement à grands renforts d’emphase.

D’autre part, un spectacle basé sur des parodies mais reposant sur une histoire originale, est un concept totalement novateur. Il existe en effet des spectacles de revue qui enchaînent différents tableaux mettant ou non en scène des parodies de chansons comme notamment, La Revue à Genève, Forbidden Broadway à New York ou les spectacles de la compagnie Les Caramels Fous à Paris, mais il n’existe pas de spectacle incluant des parodies de chansons tout en étant doté d’une dramaturgie. Aussi, il suffit de remarquer l’immense succès des chansons parodiées de l’émission le 6-9 d’NRJ pour comprendre qu’il y a une réelle demande du public, aujourd’hui, pour ce genre de spectacle.

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Paul -Bernard, le Golden-boy, un orgueilleux
Paul-Bernard est un jeune créateur travaillant dans une grande agence de publicité ; il a eu deux idées intelligentes dans sa vie qui lui valent une reconnaissance professionnelle démesurée. Il est puant. C’est un homme à femmes, il est complètement misogyne. Il a 32 ans mais il fait beaucoup plus jeune. C’est un garçon intelligent, excessivement dynamique. Il a été élevé dans l’argent, n’en a jamais manqué. L’argent n’a aucune importance pour lui. Tout lui réussi, il n’a pas l’habitude qu’on lui dise non. Malgré tout il a une certaine sensibilité et une certaine éducation. Son point faible c’est l’orgueil. Tout ce qu’il réussi dans sa vie, tant sur le plan professionnel que personnel n’est entreprit que dans un seul but : générer une image positive de lui-même vis-à-vis des autres et de sa propre personne. Il est célibataire et compte bien le rester, il est profondément incapable d’aimer qui que ce soit à part lui même. 
Son look : séduisant, costume Jean-Paul Gautier, Rolex au poignet, attaché case (avec des capotes XXL à l’intérieur), 3 téléphones portables.

Ruth, la bourgeoise, une avare
Ruth est une femme de 30/35 ans divorcée d’un joaillier. Elle touche une pension alimentaire conséquente. Elle est femme au foyer, elle n’a jamais travaillé. Elle est jolie, ou plutôt elle est devenue jolie grâce à la chirurgie esthétique, toujours impeccablement maquillée. Elle est juive pratiquante mais d’un certain standing. Elle est Versaillaise. C’est un personnage excessivement manipulateur, elle aime l’argent et les gens qui en ont. Elle ne supporte pas l’idée de débourser un centime. Elle aime avoir l’air. Au fond elle est très malheureuse de n’avoir plus personne dans sa vie. Elle en devient complètement nymphomane. Elle a deux enfants. Elle est très bavarde. Elle aime Lara Fabian et Patrick Bruel.
Son look : BCBG, rangée de perles, diam’s, tailleur Chanel, sac Vuitton, …

Armistice, la caissière, une paresseuse
Armistice est une jeune femme de 30 ans, noire, très jolie, avec une forte poitrine cultivant un look Bimbo. Elle a l’accent marseillais. Elle est célibataire. Elle n’est pas très cultivée mais elle est pragmatique. Elle a l’intelligence que les épreuves de la vie lui ont forgée. Elle a un lourd passé sentimental et sexuel, elle est séropositive depuis l’âge de 18 ans. Elle enchaîne les échecs sentimentaux Dans sa vie elle a prit le parti de se fatiguer le moins possible. Elle est caissière. Elle aurait rêvé faire de la télé ou du cinéma pour le simple fait qu’elle s’imagine que dans ces métiers la on est payé à ne rien faire. Elle n’est pas particulièrement narcissique mais elle est possessive et jalouse. Elle sait séduire et gérer les hommes superficiellement, mais elle n’a jamais su les garder.
Son look : très tendance mais assez vulgaire. Elle met ses formes en valeur, elle est excessivement maquillée.

Spencer, le shampooineur, un adepte de la luxure
Spencer est un jeune homosexuel de 27 ans. Il a un cheveu sur la langue. Il n’est pas très fin, il a l’intelligence du mal. Il est frivole, très efféminé, il est fan de Mylene Farmer, il habite une petite studette dans le Marais, c’est une fashion-victim. Il travaille dans un salon de coiffure High-Tech. Il sort énormément. Il aime avant tout séduire et dire du mal. Il est méprisant. Le sexe a pour lui une importance capitale. Il ne vit que pour le plaisir. Il est provocateur, superficiel, léger, drôle. Il est évidemment célibataire mais souffre profondément de la solitude. Plutôt que de s’ouvrir à l’autre afin de partager des choses profondes, il s’enferme dans une boulimie de plaisir et de sexe. Approchant les trente ans, il prend doucement conscience qu’il doit se mettre en quête d’un mari.
Son look : vêtements moulants, sac en bandoulière, bijoux, piercing, cheveux décolorés.

Mokhtar, la caille-ra, un coléreux
Mokhtar est un jeune maghrébin résidant dans une cité à Lille. Il est issu d’un milieu défavorisé et a été élevé assez durement au sein d’une famille nombreuse dans une HLM. Il est monté à Paris rendre visite à son ami Eric Lavigne, qui habite dans le Val de Marne, et pour chercher du travail. De par son éducation trop stricte, il réagit de façon agressive et colérique -à l’image d’un rebelle- aux difficultés de la vie quotidienne. Il est célibataire et puceau. Il a un regard extrêmement dur, mais derrière le masque, il laisse percevoir une extrême sensibilité. Il est très sportif, très dessiné, il se déplace principalement en rollers et est très fier de son corps. Il n’est pas très intelligent et assez maladroit. Il aime le rap et Zazie. Il a une forte tendance à la kleptomanie.
Son look : survêtement Lacoste blanc, baskets, casquette,…

Cunégonde, l’intello, une gourmande
Cunégonde est une jeune femme très forte d’une trentaine d’années. Elle est de confession catholique et elle est croyante. Elle est bibliothécaire, passionnée de littérature, et extrêmement cultivée. Elle n’a pas beaucoup d’amis, elle a de gros problèmes pour communiquer avec les autres. Elle est profondément boulimique et compense son manque d’affection par une surconsommation alimentaire. Elle n’a pas un physique très avantageux. Cependant, elle est gentille et elle s’occupe d’associations pour combler le vide de son existence. Elle est secrètement amoureuse de Philippe Gelluck. Elle se déplace en vélo solex.
Son look : vêtements larges et sombres, chemisier blanc, le christ autour du cou, de grosses lunettes rondes, elle porte un sac en toile de jute des années 70.

John, le facteur, un envieux
John est un fonctionnaire employé de la poste. Il a 35 ans, il est divorcé. Il n’a pas un physique particulièrement agréable mais plutôt un charme personnel. C’est un étalon. Il vit seul dans un deux pièces sordide en lointaine banlieue. Il est fâché avec la propreté et l’ordre. Profondément alcoolique depuis son divorce, il est très célèbre dans les bars de son quartier qu’il écume soir et matin. Malgré tout c’est une personne intelligente et maligne mais il préfère, plutôt que de mettre ses qualités au service de son épanouissement personnel, se réfugier dans l’alcool en enviant les autres.
Son look : il est habillé en tenue de facteur mais dans le civil il est totalement ringard.

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Acte I : L’Orgueil
Scène 1 : Monologue du golden boy
Scène 2 : Unique (Musique) - Tous
Scène 3 : Vous n’êtes que des crottes (Dis moi que l’amour) - Ruth, Mokhtar, Spencer, PB
Scène 4 : Mon appareil (le coup de soleil) - Paul Bernard

Acte II : L’Avarice
Scène 1 : Monologue de la bourgeoise
Scène 2 : Qui veut gagner des millions ? (La salsa du démon) - Tous
Scène 3 : C’est pas moi qui paye (All the things she said) - Tous

Acte III : L’Envie
Scène 1 : Monologue du facteur
Scène 2 : Tu es son autre (Tu es mon autre) - Ruth, Armistice
Scène 3 : L’envie - Tous
Scène 4 : Je voulais te dire que John attend (Je voulais te dire que je t’attends) - Tous

Acte IV : La Colère
Scène 1 : Monologue de la racaille
Scène 2 : La liberté de faire chier (Ma liberté de penser) - Tous sauf PB
Scène 3 : L attribut du 9-3 (La tribu de Dana) - Tous
Scène 4 : Né au 17 rue Sarasate (Né en 17 à Leidenstadt) - Tous

Entracte

Acte V : La Gourmandise
Scène 1 : Monologue de l’intello
Scène 2 : Assez mangé (Asereje) - Tous
Scène 3 : Un drame après un gramme (Une femme avec une femme) - Cunégonde
Scène 4 : Je mange au self (All by myself) - Tous

Acte VI : La Paresse
Scène 1 : Monologue de la caissière
Scène 2 : Flemme (Fame) - Armistice, PB
Scène 3 : Home sweet home (Homme sweet homme) - Tous

Acte VII : La Luxure
Scène 1 : Monologue du Shampooineur
Scène 2 : L’hôtel de ville (Les princes des villes) - Spencer + Tous
Scène 3 : Faire l’amour à 100 ans (Mon amant de St Jean) - Tous
Scène 4 : 18 ans (Il venait d’avoir 18 ans) - Tous
Scène 5 : Le HIV (L’envie d’aimer) - Tous
Scène 6 : Scène de Comédie 
Scène 7 : Lubrique (Unique) - Tous

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Scène 3 : Né au 17 rue Sarasate (Né en 17 à Leidenstadt - Fredericks, Goldman & Jones)
Pendant la chanson, ils prennent tous conscience qu’ils sont tous responsables de cet accident et font leur mea culpa.

Spencer : Si j’n’étais pas né au 17, rue Sarasate
Avec une tortue, une chatte
Aurais-je été un homme oh comme ils disent les gens
Où agit différemment

Cunégonde : Et si je n’pensais pas qu’à faire bonne pitance
J’aurais pu prêter assistance
En aurais-je eu un peu moins gros sur la conscience
Si je n’mangeais pas autant

Mokhtar : Si j’avais écouté ce que disent les sourates
Il n’aurait pas fallu qu’j’me batte
Cunégonde (à Armistice) : Mais aurais-je eu la cervelle à la place des seins
Si j’avais été mannequin ?

Spencer : Si j’n’avais pas eu ce coup d’cœur pour un p’tit beur
Aurais-je été si allumeur ?
Armistice : Serais-je restée là affalée les bras ballants
Si j’m’en foutais pas autant…

Tous : On ne sait jamais vraiment c’que les autres pensent
Faut pas se fier aux apparences
Celles d’un arabe ou d’une grosse, d’un alcoolo
D’une bourge ou d’un homo
Les préjugés et les clichés 
Font oublier qu’nous sommes égaux
Que chacun a ses défauts

John : Et si j’n’avais pas abusé de la piqueratte
Je n’s’rais pas tombé dans ses pattes
Ruth : Aurais-je été meilleure ou pire que ces gens
Si j’n’aimais pas tant l’argent

Tous : Mais qu’on nous accorde à toi et moi
Si possible très longtemps
Le droit d’être différents

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Les 7 Péchés Capitaux est un spectacle un peu particulier dans sa structure. Il met en scène des personnages et raconte une histoire en utilisant des tubes de façon dé-contextualisée en faisant appel à l’humour. L’humour du spectacle repose à la fois sur les nouveaux textes des tubes qui apparaissent sous la forme de parodies, mais aussi sur le comique de situation, le ridicule des personnages ainsi que sur les jeux avec les mots et les jeux sur les mots. La pièce se décline en 7 actes, illustrant les 7 péchés capitaux, et mettant en lumière chacun, le personnage incarnant le péché dont on parle. Chaque personnage incarne donc chacun un péché, mais tous les personnages interviennent dans chaque acte même si le propos de l’acte en question n’est pas celui qu’ils incarnent.

Les échanges verbaux entre les personnages se font principalement de façon musicale au cours des chansons détournées. Toutefois, chacun d’entre eux s’exprime de façon plus théâtrale au début de chaque acte par un monologue.

Chaque monologue sert considérablement la dramaturgie du spectacle, en permettant de décrire plus profondément chaque protagoniste, de comprendre quelles sont ses envies, ses frustrations, ses attirances, ses angoisses, ses qualités et ses défauts, mais il sert également à faire avancer la narration en restant chaque fois un numéro hilarant, digne d’un comédien de one-man-show.

Au delà de la structure, le propos évolue au fur et a mesure des actes et aucun des monologues n’est traité de la même façon. Les personnages s’adressent soit au public, soit à un objet qu’ils personnalisent, soit à un autre personnage qui est présent ou non sur scène. A chaque monologue on se trouve dans un contexte théâtral différent.

L’écriture des monologues en elle-même regorge de subtilités de structure textuelle imposées. Par exemple, on notera que dans la globalité du spectacle les chiffres 13 et 7 sont excessivement importants, et employés de façon récurrente. Notamment, la sonorité du chiffre 7 apparaît au début de chaque monologue, et le personnage utilise 13 termes issus d’un champ lexical en rapport avec son personnage au cours de son texte. Ainsi, par exemple pour le premier personnage qui incarne l’orgueil, on trouve dans son texte 13 mots qui sont en rapport avec le fromage ; le fromage faisant référence anecdotiquement à la fable du corbeau et du renard de La Fontaine.

Il est clair que ces astuces d’écriture ne sont pas là pour être remarquées mais pour être ressenties. Le propos de ce spectacle n’est bien évidemment pas de sur intellectualiser la lecture mais de divertir.

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Les 7 Péchés Capitaux n’est pas un spectacle de divertissement comme un autre. Au-delà de l’objectif d’amuser et de faire rire, les auteurs ont souhaité en sous texte mettre le doigt sur de graves problèmes de société et dépoussiérer le politiquement correct. Les personnages de ce spectacle se permettent de dire tout haut ce que beaucoup de gens pensent tout bas, et l’on a le loisir d’observer quels résultats leur comportement génère au sein de leur univers. Il faudra pour eux se débarrasser de leurs a priori afin d’obtenir le résultat de leur quête profonde. Ce spectacle devient, en filigrane, un hymne à l’écoute, au partage, et à la tolérance.

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Par souci de cohérence et de lisibilité, les auteurs ont décidé de situer l’action dans le même lieu tout au long de la pièce, et de faire se dérouler celle-ci au cours d’une soirée qui se passe au moment même ou les spectateurs sont dans la salle sans aucune ellipse temporelle.

Le principe est simple, ces personnages n’ont rien à voir les uns avec les autres, il n’y a donc qu’un seul type d’endroit ou ils peuvent être amenés à se rencontrer. Il s’agit d’un endroit public. L’action se déroule lors d’une nocturne dans un grand magasin dans lequel ils se sont tous rendus pour des raisons différentes. Le symbole du grand magasin est excessivement important puisque c’est souvent un endroit dans lequel on se rend pour trouver quelque chose de précis et duquel on ressort avec tout un tas d’autres choses. C’est exactement ce qui va se passer ici mais pas à un niveau matériel, plutôt au niveau psychologique. C’est évidemment le fait qu’ils soient bloqués dans cet endroit qui va les pousser à sociabiliser. A la manière d’un film catastrophe, avec une faible pression dramatique, nos personnages pour lesquels le temps va s’arrêter, vont révéler à cette occasion leur véritable personnalité.

La pièce nous permet donc de faire une sorte d’apologie du grand magasin, qui devient un lieu de convivialité, de rencontres, dans lequel il se passe des drames, des histoires d’amour, des déchirements, des passions, en quelque sorte, une espèce de microcosme de la rue dans lequel on est malgré tout plus en sécurité qu’ailleurs et donc plus en ouverture par rapport à l’autre.

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Pour que les parodies fassent rire, il fallait choisir des chansons que tout le monde connaît. C’est pour cette raison que l’on retrouve dans ce spectacle des chansons qui ont marqué leur époque des années 70 à aujourd’hui ou des tubes récents ayant fait l’objet d’une médiatisation importante dans le cadre de la télé réalité. Les rimes et les sonorités des textes originaux sont, à chaque fois, respectées ; et le message général de chaque chanson est détourné sans dévaloriser l’original ou nuire à l’image de l’interprète qui l’a faite connaître au grand public. La plupart des termes forts employés dans ces titres sont utilisés à contre sens en jouant sur les mots et parfois sur la popularité de la chanson. Par exemple, la parodie de la chanson Je voulais te dire que je t’attends (popularisée récemment par Jonathan de la nouvelle star) devient « je voulais te dire que John attend .

On joue ainsi sur le détournement du message qui est re-contextualisé dans une situation ridicule puisque le personnage John attend que les toilettes soient libérées alors qu’un autre personnage y est enfermé ; et l’on joue également sur les mots en faisant un clin d’œil à l’interprète de la chanson : John attend (Jonathan). On se sert parfois aussi d’une chanson pour faire allusion à une autre ; notamment avec Né au 17 rue Sarasate (parodie de Né en 17 à Leidenstadt) on se sert de la chanson de Fredericks Goldman et Jones pour se rapprocher du propos de Comme ils disent de Charles Aznavour.

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On aborde tous les types d’humour dans ce spectacle. On fait appel au comique textuel comme décrit précédemment, mais aussi au comique de situation, au comique de répétition, à l’humour graveleux, à l’humour noir, à l’humour lié aux références culturelles, et même à l’humour tarte à la crème.

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Les auteurs se sont acharnés à humaniser les personnages stéréotypés et caricaturaux qui sont décrits au début de la pièce, de façon à ce que tout le monde puisse se reconnaître en eux. Le public auquel ce spectacle s’adresse est donc le grand public. Chacun y prendra ce qu’il voudra y prendre, à différents niveaux de lecture, mais personne ne pourra se dire que ce spectacle n’est pas pour lui !

De part la programmation musicale diversifiée et les différents types d’humour que l’on rencontre, il y en a vraiment pour tous les goûts.

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Spectacle terminé depuis le dimanche 16 mai 2004

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