Le Mariage de Figaro

du 26 mars au 4 avril 2011
2h30

Le Mariage de Figaro

CLASSIQUE Terminé

Une folle journée où chacun court férocement après son bonheur.

Une folle journée
Un tourbillon de gaieté, riche de messages à méditer
Extraits de presse

Repères historiques

Le premier titre de Beaumarchais était "La Folle Journée" : l'action commence dans la matinée, rebondit d'heure en heure et se termine tard dans la nuit. Chacun des personnages court éperdument après son bonheur. Figaro veut épouser Suzanne, le Comte voudrait en faire sa maîtresse. Chérubin courtise toutes les filles et femmes du château, il aime par dessous tout la Comtesse qui est sa marraine.

Bazile a des vues sur Marceline qui, elle, veut épouser Figaro. La Comtesse se languit de son mari qui la délaisse. Le jardinier Antonio est porté sur la bouteille, c'est pourquoi quand il dit ce qu'il a vu, on ne le croit pas. Sa fille Fanchette est bien délurée pour son âge, elle aime déjà Chérubin. Le docteur Bartholo est attiré au château par Marceline qui lui demande de plaider sa cause devant un tribunal improvisé, présidé par le Comte, assisté de Don Bridoison, un juge qui se prend très au sérieux.

La pièce compte cinq actes et finit en apothéose sous les grands marronniers, dans le parc du château, où à la faveur de la nuit, chacun trouvera son compte et son bonheur mais pas forcément comme il l'avait d'abord imaginé.

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  • Un tourbillon de gaieté, riche de messages à méditer

Comme tous les chefs-d’œuvre qui traversent le temps sans prendre une ride, cette pièce est porteuse d’une dimension universelle et intemporelle. Elle parle avec intelligence de la condition humaine, des injustices de la vie en général et de la société en particulier, des injustices des hommes les uns envers les autres, de la condition des femmes, de l’amour et de la destinée.

Un homme dispose de plus de pouvoirs qu’un autre. Que fait-il des privilèges dits ou non dits qui s’y attachent ? Quel est le pouvoir que chacun a sur sa propre vie ?

Figaro apparaît là comme un maître : "le gens qui ne veulent rien faire de rien, n’avancent à rien et ne sont bons à rien". Pourtant il est, lui aussi, le jouet de la Fortune. Voulant tendre un piège au Comte, il manque de se trouver piégé à son tour.

Beaumarchais fait de Figaro son porte parole pour critiquer la noblesse : "Qu’avez vous fait pour tant de bien ? Vous vous êtes donné la peine de naître !", pour critiquer la société : "Sommes-nous des soldats qui tuent ou se font tuer pour les intérêts qu’ils ignorent ? Je veux savoir, moi, pourquoi je me fâche !" pour s’interroger sur le sens de la vie : "Pourquoi ces choses et non pas d’autres ? Qui les a fixées sur ma tête ? Forcé de parcourir la route où je suis entré sans le savoir, comme j’en sortirai sans le vouloir…

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"La Folle Journée allègrement mis en scène par (qui collabore avec Anne dans de brillants textes), Figaro (Grégory Gerreboo est excellent). Son Habileté, son absence de scrupule, son bon sens impertinent font mouche, Suzanne (Valérie Roumanoff) resplendit d'esprit tout en restant "sage". Chérubin est plein de fraîcheur et le comte Almaviva incarne bien le seigneur égoïste victime de ses préjugés. Voici un spectacle très gai !" Panorama du Médecin

"Un mariage d'amour avec le public. Colette Roumanoff fait preuve d'intelligence en collant à l'action tout en s'appuyant sur la convention théâtrale traditionnelle, et le charme opère sur le spectateurs. La distribution est jeune et homogène composée de comédiens talentueux qui ont tous l'âge et le caractère des personnages..." Le Dauphine Libéré

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La première représentation eut lieu le 27 Avril 1784. Ce fut un triomphe sans équivalent sous l'Ancien Régime : 67 représentations dans l'année, chiffre alors inouï.

On ne voit pas de comédie qui, avant celle-ci, développe une intrigue aussi complexe, aussi chargée de rebondissements, de personnages, de scènes (92 scènes un record pour le théâtre classique) passant avec une telle ampleur du rire au drame. Elle contient le plus long monologue connu, une trentaine de péripéties et 1600 répliques.

Deux ans après la création du Mariage de Figaro, Mozart composait son opéra Les Noces de Figaro dont le livret de Da Ponte simplifie l'intrigue et s'attache davantage aux sentiments des personnages. Cinquante ans plus tard, Rossini mettait en musique Le Barbier de Séville, premier volet de la Trilogie de Beaumarchais (Le Barbier de Séville 1773, Le Mariage de Figaro 1784, La Mère Coupable 1797).

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10, rue Pierre Fontaine 75009 Paris

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Théâtre Fontaine
10, rue Pierre Fontaine 75009 Paris
Spectacle terminé depuis le lundi 4 avril 2011

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