La nuit juste avant les forêts

Paris 6e
du 10 janvier au 28 avril 2001

La nuit juste avant les forêts

Un homme seul, dans la rue, sous la pluie, il ne possède plus rien. Son seul secours dans ce monde, c’est la parole. Alors il s’invente un interlocuteur imaginaire. Il lui raconte ses joies, ses rêves, ses déceptions. Il crée son propre monde pour exister

Résumé
Note de mise en scène
La presse

Résumé

«Avant, je croyais que notre métier, c’était d’inventer des choses; maintenant, je crois que c’est de bien les raconter.» B-M K

Un homme seul, dans la rue, sous la pluie, il ne possède plus rien. Son seul secours dans ce monde, c’est la parole. Alors il s’invente un interlocuteur imaginaire. Il lui raconte ses joies, ses rêves, ses déceptions. Il crée son propre monde pour exister.

Note de mise en scène

Texte sur la solitude, l’exclusion, la marginalité, «La nuit juste avant les forêts» est une descente aux enfers d’un personnage arrivé à un point de non-retour. Cet homme n’a plus rien, il ne vit que de ses souvenirs, de ses rêves manqués, de ses projets utopiques. Pourtant il est là et il existe. Il existe grâce à ce flot de parole incontrôlé sans fin, ni commencement réels.

Ces mots sont un souffle de vie qui traverse le personnage durant toute la pièce, car s’il nous crie sa rage et son malheur, il nous dit encore davantage son amour et sa foi en l’humanité. «La nuit juste avant les forêts» doit être un spectacle double : une descente aux enfers, certe, mais aussi un hymne profond à la tolérance et à l’espoir. Loin d’une forme monologuée et statique, nous avons cherché à pénétrer l’intimité blessée de ce personnage et à utiliser son imagination délirante pour créer un univers très visuel, tantôt ludique, tantôt violent.

Une ambiguïté s’installe alors : sommes-nous dans un rêve ou dans la réalité ? personne ne peut répondre à cette question comme personne ne peut identifier l’interlocuteur fantôme auquel le personnage adresse la totalité de son discours, le mystère est une des composante magique de cette oeuvre de Koltès.

Nous n’avons donc pas cherché à savoir où nous sommes, mais à laisser ce personnage fort et fragile, mi-homme mi-enfant nous inviter à ce voyage vers son passé incertain et vers un futur glorieux et désespéré...

«Le langage du désir est un langage intérieur qui ne me semble pas être défini, délimité, d’après le destinataire.» B-M K

La presse

«La nature peut souvent réécrire un roman» B-M K

Un jeune homme perdu, éperdu. On ne quitte pas tout à fait le monde de Maréchal avec Emeric Marchand, qui fut un piaffant d’Artagnan dans les Trois Mousquetaires. Justine Heynemann a mis en scène Emeric Marchand, dans le fameux monologue de Bernard-Marie Koltès, «La nuit juste avant les forêts». On sait qu’il y est question d’un jeune homme perdu, éperdu, errant sous la pluie en quête d’amour, adressant à un compagnon imaginaire ses réflexions et doléances sur l’état du monde à partir du spectacle de la rue : le travail, le racisme, le sexe, la solitude... C’est comme une partition de drague pudique, avec des éclats de violence et des phrases de douceur d’enfance. Emeric Marchand danse littéralement ces mots, qu’il mâche avec un grand bonheur manifeste. Cela constitue une pleine réussite plastique, avec une abondance de signes comme jonglés, au moyen d’une incessante acrobatie au milieu des embûches de sens. Une telle sincérité dans l’emportement ma”trisé témoigne d’un sûr instinct de la scène, en même temps que du plus noble sens du don.

Jean-Pierre Léonardini (L’Humanité)

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Spectacle terminé depuis le samedi 28 avril 2001

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