Il faut que le sycomore coule

du 25 avril au 6 mai 2017
1h40

Il faut que le sycomore coule

Allégorie burlesque et poétique, pudique et impertinente, grosse farce aux allures de caricature, réflexion nullement frivole sur la vie qui s’en va, cette pièce nous confronte, mine de rien, à notre angoissante époque, à ce monde qui semble courir à sa perte... en n’oubliant pas d’en rire pour ne pas avoir à en pleurer.
  • Grosse farce

Allégorie burlesque et poétique, pudique et impertinente, grosse farce aux allures de caricature, réflexion nullement frivole sur la vie qui s’en va, cette pièce nous confronte, mine de rien, à notre angoissante époque, à ce monde qui semble courir à sa perte... en n’oubliant pas d’en rire pour ne pas avoir à en pleurer.

  • Note d'intension

Après avoir fait se croiser Ribes, Dubillard et le poète Guillevic dans le spectacle Monstres, après avoir suscité un dialogue entre La Fontaine, Anouilh, Hugo et quelques autres grands fabulistes dans Fables et affabulations, après être allés, dans Tardieu’s Comedies – un cabaret, à la rencontre d’un auteur, Jean Tardieu, dont l’oeuvre théâtrale jette un pont entre ces deux rives du fleuve littérature que sont la poésie et le théâtre, nous avons eu envie d’une pièce, d’une histoire à raconter, tout en gardant présent dans notre travail tout ce qui a fondé et irrigué nos différentes créations.

Ainsi, en ne perdant pas de vue ces mots de Jean Tardieu qui avaient lancé notre précédente production : « S'intéresser à l'objet scénique plus encore qu'au sujet de la pièce, commencer chaque fois par un prétexte formel et s'efforcer ensuite, mais ensuite seulement, de faire entrer dans ce cadre les significations et les valeurs, bref de chercher l'humain par et à travers le rituel. », ces mots qui nous donnaient le sentiment que nous creusions bien à l’endroit indiqué, à cet endroit où se rejoignaient les précédentes créations et interrogations de notre troupe, qui à sa manière depuis ses débuts cherche aussi l’humain par et à travers le ritue… en ne perdant pas de vue ces mots donc, nous nous sommes mis en quête d’une pièce pouvant satisfaire notre envie d’histoire, de fable, notre besoin de jouer en troupe ; une pièce qui nous permettrait d’assouvir nos envies de moments choraux, musicaux, quasi chorégraphiés, l’occasion d’un nouveau travail sur des choix esthétiques marqués.

C’est une pièce découverte au début des années 80 au cours de mes premières aventures théâtrales (clin d’oeil à M.P. Bachelet) qui allait emporter les suffrages de la troupe, au cri de « On n’a rien compris mais qu’est-ce qu’on a ri ! »... de nouveau « s'intéresser à l'objet scénique plus encore qu'au sujet de la pièce… ».

Écrite dans la foulée des « zévénements » de mai 1968, cette pièce, Il faut que le Sycomore coule de Jean-Michel Ribes, fait écho à tous les espoirs de changements que ce mouvement sociétal a suscités, à la remise en cause de bon nombre des codes existants, même si on y voit bien que Jean-Miche Ribes ne se montre jamais dupe et qu’il teinte cette espérance d’ironie, de distance, voire d’un léger cynisme, qui n’est que le corollaire de sa lucidité.

Plus de quarante ans après son écriture, les enjeux traités (les choix politiques, la quête du pouvoir, la manipulation, le complotisme, le rapport à la religion, au sacré) sont toujours d’actualité ; il suffit d’ouvrir son journal, d’allumer son ordinateur, la télévision ou n’importe quel poste de radio pour s’en convaincre. Certes les rapports de force géopolitiques ont évolué, le mur de Berlin est tombé, mais l’homme reste homme, l’argent est roi et le bateau continue d’avancer vers un avenir de plus en plus sombre et incertain.

Tout à la fois « facétieuse revue d’étudiants dans le style des Branquignols, allégorie burlesque, pudique et impertinente, grosse farce pleine de symboles généreux et tristes, réflexion nullement frivole sur la vie qui s’en va », cette pièce est dédiée à Raymond Queneau, et ce n’est pas un hasard. « Les personnages sont, peinturlurés en farce énorme, les acteurs et les mystères de notre temps, tel qu’il coule » ; et les spectateurs sont confrontés, mine de rien, à notre époque angoissante, à ce monde qui semble courir à sa perte… en n’oubliant pas d’en rire pour ne pas avoir à en pleurer. Et tout cela avec une verve, une invention poétique et un goût du langage qui sont depuis ses débuts la signature du facétieux et talentueux Jean-Michel Ribes.

Pierre-Yves Refalo, juin 2016.

Sélection d’avis du public

Par Sofia H. - 9 mai 2017 à 09h29

Performances des acteurs top! Bravo!

il faut que le sycomore coule Par Kristell P. - 8 mai 2017 à 14h03

très bonne mise en scène, très bonne pièce, excellents acteurs!

Il faut que le sycomore coule Par Thomas O. - 7 mai 2017 à 14h12

Très bonne pièce avec de très bons acteurs!!!! A aller voir absolument!!!

Il faut que le que le sycomore coule Par Anne-marie O. - 7 mai 2017 à 14h10

Texte et mise en scène surprenants Un grand bravo à cette troupe d'amateurs plus que talentueuse

Synthèse des avis du public

4,1 / 5

Pour 9 Notes

22%
67%
11%
0%
0%

Vous avez vu ce spectacle ? Quel est votre avis ?

Note

Excellent

Très bon

Bon

Pas mal

Peut mieux faire

Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de modération

4 9 5
Par Sofia H. (1 avis) - 9 mai 2017 à 09h29

Performances des acteurs top! Bravo!

il faut que le sycomore coule Par Kristell P. (1 avis) - 8 mai 2017 à 14h03

très bonne mise en scène, très bonne pièce, excellents acteurs!

Il faut que le sycomore coule Par Thomas O. (1 avis) - 7 mai 2017 à 14h12

Très bonne pièce avec de très bons acteurs!!!! A aller voir absolument!!!

Il faut que le que le sycomore coule Par Anne-marie O. (1 avis) - 7 mai 2017 à 14h10

Texte et mise en scène surprenants Un grand bravo à cette troupe d'amateurs plus que talentueuse

Il faut que le sycomore coule Le 6 mai 2017 à 11h41

Un très grand bravo pour cette troupe d'amateurs qui joue aussi bien voire mieux que certaines troupes professionnelles, pour la mise en scène incroyable, inimaginable. Et quel texte (que je ne connaissais pas), très d'actualités en cette période électorale. Très burlesque ! Peut être un peu long ! Cette troupe mérite un Molière, faut inventer un prix pour les troupes d'amateurs

visuel et déjanté Le 4 mai 2017 à 23h43

La découverte d'un texte étonnant, une mise en scène intelligente, des chansons et de la musique sans quoi ce ne serait pas du Pierre-Yves REFALO ! ...et des scènes filmées magnifiques qui ponctuent l'ensemble.

Le sycomore coule Par Jean-Claude K. (1 avis) - 30 avril 2017 à 12h23

Texte de pleine actualité Mise en scène excellente Synchronisation Musicale exceptionnelle Un peu trop long cependant Jean-Claude K

Un spectacle riche et foisonnant ... Le 28 avril 2017 à 03h11

Cette pièce peu connue de Jean-Michel Ribes revisitée avec talent et brio par la joyeuse troupe du bout du bout du banc. Quel Boulot pour une troupe amateur ! Bravo...

Il faut que le sycomore coule Par Isabelle L. (1 avis) - 28 avril 2017 à 00h07

bien, avec plein de double sens que l'on peut mettre en rapport au moment actuel d'élections présidentielles, rigolo un peu trop long cepandant

Informations pratiques

Théâtre Douze - Maurice Ravel

6, avenue Maurice Ravel 75012 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Nation Restaurant Salle climatisée
  • Métro : Porte de Vincennes à 605 m, Bel-Air à 784 m, Porte Dorée à 843 m
  • Tram : Alexandra David-Néel à 251 m, Montempoivre à 272 m
  • Bus : Jules Lemaître - Maurice Ravel à 56 m, Montempoivre à 247 m, Porte de Saint-Mandé à 286 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Théâtre Douze - Maurice Ravel
6, avenue Maurice Ravel 75012 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 6 mai 2017

Pourraient aussi vous intéresser

Partenaire
- 29%
L'incroyable épopée de François 1er

Théâtre de la Contrescarpe

- 41%
The Fisher King

Splendid Saint Martin

- 21%
Les gros patinent bien

Théâtre Saint-Georges

- 36%
No limit

Splendid Saint Martin

- 20%
Sacré Pan !

Théâtre des Variétés

- 40%
Le prix de l'ascension

Comédie de Paris

Spectacle terminé depuis le samedi 6 mai 2017