Je ne sais pas choisir
Quand je veux mourir le mercredi matin
Je me dis que ça peut attendre jeudi matin...
Comme le dit la chanson qui donne son titre à son premier album, Emily Loizeau est venue de « l'autre bout du monde ». Après une enfance passée à se dérouiller les doigts sur des gammes, une adolescence à batailler sur les partitions de Schubert, Emily Loizeau s’essaie au théâtre avant de choisir définitivement la chanson après une rencontre avec Jean-Louis Foulquier, directeur des Francofolies de La Rochelle. Elle gagne des prix et autofinance une première maquette jusqu’à sa signature chez l’éditeur parisien Fargo.
Artiste à part entière, parolière singulière maniant volontiers une certaine forme d’absurde, Emily Loizeau a pris en charge, seule, la réalisation de cet album sorti en février 2006. L'Autre bout du monde s'impose comme un premier disque de chanson française aux accents anglais, qui doit sans doute autant à Tom Waits et Randy Newman qu'à Jeanne Moreau ou Michel Legrand..
En entendant son timbre léger, son humour un peu noir et ses textes entre malice et mélancolie, on est très vite séduit par cette jeune artiste pour laquelle tout est histoire de voix, de piano et d’arrangements. A la voir sur scène, on comprend qu’elle n’est pas qu’une interprète de plus dans l’univers effervescent de la chanson française. Le piano comme meilleur compagnon, des romances inscrites dans la tradition réaliste, entrecoupées de ballades country, une mélancolie urbaine entre Paris et Londres où les lumières de la nuit donnent le blues, Emily Loizeau livre un univers très acoustique et impose son écriture sans excès de fioritures. Sur scène, deux musiciens (violoncelle, batterie…) habillent avec la même simplicité les morceaux de la Belle.
Avec Cyril Aveque (batterie), Olivier Koundono (violoncelle), Emily Loizeau (piano, voix).
"Emily Loizeau tempère la dérision pour privilégier une proximité ténue. Une platine disque, des vieux vinyles et un écran accaparent la scénographie. Le public en redemande. Il n’a pas tort." Libération
Place Firmin Gémier 92160 Antony
Voiture : par la N20. Après la Croix de Berny suivre Antony centre puis le fléchage.
15 min de la porte d’Orléans
Stationnement possible au parking Maurice Labrousse (gratuit à partir 18h30 et les
dimanches), au parking du Marché (gratuit pendant 3h après validation du ticket de parking à la caisse du théâtre) et au parking de l’Hôtel de ville (gratuit pendant 1h15).