Berlin - Bonanza [ne crois rien de ce que tu vois...]

du 28 janvier au 2 février 2014
1h10

Berlin - Bonanza [ne crois rien de ce que tu vois...]

Une petite ville, la plus petite du Colorado (USA). Cinq maisons habitées, nichées dans les Rocky Mountains. Une couche de neige recouvre les rues en hiver. Un torrent de montagne traverse le village. Il suffit de regarder assez longtemps pour voir danser les lutins. Du cinéma-théâtre documentaire par le groupe Berlin.

Bonanza [ne crois rien de ce que tu vois et la moitié de ce que tu entends]
Spectacle avec sous-titres en français.

  • Cinéma-théâtre documentaire

Bonanza… hameau de cinqmaisons lové aux creux des montagnes du Colorado. Un microcosme idyllique, résumé sur une maquette de sept mètres sur trois et cinq écrans. Tranquille, en apparence. Lentement fissuré au fil tranchant des conversations des sept habitants, miné par les ragots, les rancoeurs, les alliances et les haines irréductibles. Un monde miniature donc... C’est en glissant par les anfractuosités des villes que le jeune collectif anversois Berlin trame une histoire de notre époque.

Bart Baele, Nico Leunen : photographie
Koen De Ceuleneer : maquette

  • Le projet Holocène

Holocène est le nom de l’ère géologique dans laquelle nous vivons. C’est aussi le nom d’un vaste projet mené depuis 2003 par le groupe flamand Berlin sur les villes où nous essayons d’habiter. Après Jérusalem, et Iqaluit (capitale Inuit au nord du Canada), et avant Moscou, Bonanza fut la troisième étape du projet. Holocène 3, donc.

Il y a longtemps, du temps de la folie minière, Bonanza, Colorado, Etats-Unis, fut une ville champignon de 6 000 habitants, avec 36 saloons, 7 dancings et des prostituées à n’en plus finir pour peupler les jours et les nuits des mineurs solitaires. Aujourd’hui, la ville n’a plus que 7 habitants. À l’opposé de Jérusalem, ville-palimpseste, Bonanza est donc le prototype western de la ville fantôme. C’est aussi une ville où, par la force désertifiée des choses, on n’échappe pas au regard de ses voisins, et où arrive ce qui arrive toujours dans les villages exsangues et perdus : ragots,méchancetés, coups bas et pourquoi pas meurtres.

Fidèles à leurs méthodes interdisciplinaires, les membres du groupe Berlin (Yves Degryse et Caroline Rochlitz, tous deux passés par une école de théâtre, et Bart Baele, vidéaste) travaillent sur des scènes sans acteurs, parce que le principe documentaire qui est au coeur du projetHolocène, est d’aller voir sur place et d’en rapporter images et sons. Pour Bonanza, le dispositif scénique est simple : cinq écrans alignés qui s’allument sous une maquette reconstituant la ville fantôme.

Sur chaque écran, un ou plusieurs habitants se racontent. Est-ce encore du théâtre ? Il faut croire que oui, selon le jury qui sélectionna Bonanza comme l’une desmeilleures performances du théâtre néerlandophone de 2007 : « Bonanza est une pièce sans acteurs,mais c’est absolument du théâtre.Beaucoup de compagnies théâtrales tirent aujourd’hui leur inspiration des films, Berlin pousse cette inspiration à l’extrême. Le résultat est impressionnant. »

Vous avez vu ce spectacle ? Quel est votre avis ?

Note

Excellent

Très bon

Bon

Pas mal

Peut mieux faire

Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de modération

Informations pratiques

Le Centquatre (104)

5 rue Curial 75019 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Librairie/boutique Restaurant Villette
  • Bus : Riquet à 77 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Le Centquatre (104)
5 rue Curial 75019 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 2 février 2014

Pourraient aussi vous intéresser

Partenaire
- 20%
Pauline & Carton

La Scala Paris

Partenaire
- 29%
- 20%
Big Mother

Théâtre des Béliers Parisiens

La Loi du marcheur

Théâtre de la Bastille

Oublie-moi

Théâtre Actuel La Bruyère

Spectacle terminé depuis le dimanche 2 février 2014