Asphalte

• Un road-movie chorégraphique

La lumière apparaît au milieu de l’espace, au milieu de la rue, elle révèle peu à peu un bloc. C’est une palissade, un mur, un building, un écran, un théâtre. Les personnages s’arrachent à l’obscurité.

Ils nous écrivent une histoire avec les images et les mythes populaires que construisent les spectateurs quotidiens que nous sommes. Certains des stéréotypes cinématographiques, médiatiques, historiques et sociaux sont fabriqués à la chaîne par ces personnages dont les seules armes sont l’humour et l’ironie, mêlés à la poésie et à la grâce. Amour, gloire, meurtre, guerre, révolution et beauté, dans cette fuite ou cette quête, les corps traversent tous les états.

Reconnu pour d’étonnants solos, Erection et Press, Pierre Rigal sait faire surgir des situations singulières servies par des chorégraphies réglées au millimètre. Dans Asphalte, sorte de road-movie chorégraphique, il embarque cinq danseurs hip-hop dans une folle course poursuite.

Fougue, jeunesse et virtuosité sont au rendez-vous.

• La presse en parle
  

 " Silhouettes de corps se découpant en noir sur des écrans colorés, sauts saisis en l'air dans des lumières Stroboscopiques, cubes de couleurs brillants dans l'obscurité et soulignant les articulations d'une figure compliquée... La magie est bel et bien là. " Le Figaro

« Son sens plastique de la banlieue, de la guérilla urbaine avec jets de pavés lumineux, son urgence du geste le disputent à sa limpidité dans l’espace. Avec pour seul décor un bloc de mur autour duquel tournent les interprètes, c’est toute l’obstination de la vie à laquelle Rigal donne corps. » Télérama

« L’ambiguïté qui fonde Asphalte, Pierre Rigal la manipule rien qu’avec des jeux de lumière. A chaque volte d’images et de sens, c’est le double visage de la banlieue qui apparaît, et avec elle, l’essence même du hip-hop, danse originelle du ghetto, de la survie. » Le Monde

« Asphalte est une sorte de voyage aux frontières du hip-hop et du contemporain. Jouant avec des pavés de lumière, esquivant un mur ou s’incrustant dans la lumière stroboscopique, la jeune troupe réunie par Pierre Rigal gagne la partie. » Danser